
Assassin's Creed Shadows : Un Assassin's Creed en mode ninja et samouraï ? Oui, et il débarque sur PC avec un portage qui vaut le détour !
Le Japon sous un autre jour
Nous sommes en 2025, et Ubisoft nous propose de revêtir les vêtements d’un assassin venu de l’Est dans Assassin’s Creed Shadows. Direction le Japon du XVIe siècle, entre intrigues politiques, batailles épiques et assassinats feutrés, le tout dans une fiction décalée (oui, cela reste un jeu vidéo, ne l’oublions pas). Mais avant de trancher dans le vif, intéressons-nous à ce que vaut cette version PC. Graphismes sublimes, performances optimisées, ou simple portage fainéant ? Katana Clavier et souris en main, nous nous sommes penchés sur la question. Ne tournons plus autour du pot et entrons dans le vif du sujet.
Une véritable carte postale interactive.
Commençons par l’évidence : c’est beau. Très beau, même. Les développeurs ont mis le paquet sur les détails environnementaux, et le résultat est bluffant. Mais comme toujours, tout dépendra de votre machine. Avec les réglages au minimum, en « Faible » mais avec un rendu en natif, nous obtenons une version allégée, mais loin d’être déplaisante. Oui, des éléments ont disparu des décors, les reflets sont plus timides, et la distance d’affichage est plus limitée, mais l’expérience reste fluide. 60 fps (variables) garantis, et surtout, une excellente accessibilité pour les petites configurations. Et preuve de l’optimisation, une GTX 1080 suffit pour jouer convenablement ! Une sacrée prouesse qui permettra à un large public de se lancer dans l’aventure, sans avoir à vendre un rein pour une nouvelle carte graphique.
En « Faible » à gauche, en « Ultra » à droite.
Pour les amoureux d’hardware qui ont des machines de guerre à la maison, Assassin’s Creed Shadows devient une véritable carte postale interactive. En « Ultra », c’est un festival pour les mirettes. Les reflets dans les flaques d’eau, les ombres dynamiques et les textures ultra-nettes transforment chaque scène en un tableau vivant. Au passage, mention spéciale aux effets d’hémoglobine, les éclaboussures de sang virevoltent de manière réaliste et ajoutent une dimension viscérale aux combats. La gestion de la lumière et des ombres est à couper le souffle, les rayons du soleil transpercent les nuages et filtrent à travers le feuillage des cerisiers en fleurs, offrant des panoramas dignes des plus belles estampes japonaises.
Mais tout cela a un coût. Avec le Ray Tracing activé, nous avons dû activer le convertisseur en mode « Qualité » pour stabiliser le framerate autour des 40-50 fps. En mode « Équilibré », nous dépassons les 50 fps, ce qui est largement plus confortable, même si nous perdons un brin en netteté ; surtout dans les arrière-plans. Si votre bébé commence vraiment à toussoter, il existe un dernier recours... Mais encore ? Activez la « Génération d’images ». Attention, cela désactive le VSync, ce qui entraîne quelques déchirures à l’écran. Un compromis, certes, mais un bon moyen de maintenir un nombre d’images par seconde convenable sur du matériel plus modeste.
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