TEST de Aragami: Shadow Edition, un portage qui vaut le coup sur Switch ?

Aragami est un petit jeu sympathique qui a vu le jour en 2016 sur diverses plateformes. Le genre ? De l'infiltration et de l'action. Nous devons atteindre un objectif sans nous faire repérer tout en tranchant quelques gorges dans l'ombre. Le petit de Lince Works s'impose sur la belle Nintendo Switch, une Shadow Edition voit le jour. Nous nous penchons donc sur ce portage, que faut-il retenir ?

Une production agréable malgré les petits défauts par-ci, par-là.

Aragami: Shadow Edition

33,4 € sur Amazon* * Prix initial de vente : 33,4€.

De base, la partie visuelle d'Aragami est correcte. Il se dégage une certaine atmosphère vraiment prenante assez japonisante. Bien qu'ils se ressemblent, les quelques décors sont plaisants. Le Cel-Shading est assez simpliste, les textures sont plates, mais le rendu global n'est pas du tout mauvais, à la manière d'un petit comics animé. Pour faire simple et vous imagez un peu la chose, c'est comme si vous mettiez la main sur un vieux jeu des années 2000, mais qui a été lissé et arrangé. Point assez dérangeant cependant, les ralentissements. Que ce soit en mode Portable ou TV, le titre saccade et rame pas mal lorsque plusieurs éléments sont affichés à l'image.

Aragami: Shadow Edition nous propose de prendre le contrôle d'une sorte d'esprit vengeur qui se sert de l'obscurité pour exterminer la vermine. Ainsi, nous devons atteindre doucement et prudemment nos objectifs. Les niveaux sont très cloisonnés, il faut user de nos méninges pour avancer et éviter de nos faire repérer par les ennemis environnants. Et pour cause, nous ne pouvons que tuer avec discrétion, « infiltration » est notre maître-mot. Courir et s'accroupir se font avec les gâchettes gauches, c'est assez déroutant puisque les déplacements se font avec le joystick gauche ; toute la main est monopolisée, impossible de changer tout cela dans les paramètres pour un meilleur confort, c'est dommage. Notre personnage évolue tout au long de cette aventure et a droit a de nouvelles compétences qui émoustillent (se déplacer instantanément, créer des zones sans lumière, devenir invincible pendant un temps, placer des pièges, etc.)... De quoi éviter la monotonie.

En outre, le doublage est dans un langage particulier, le tout est sous-titré en français pour mieux comprendre l'histoire. Par ailleurs, cette odyssée tourne autour d'une jeune femme, Yamiko, qui est prisonnière à la cité Kyuryu. Elle nous a invoqués pour lui prêter main-forte et se venger de ses bourreaux. Nous sommes liés à la belle, quelque chose de mystérieux flotte dans l'air... Nous suivons donc avec un brin de plaisir les périples d'Aragami, qui s’achèvent en trois à quatre heures au passage.

Alors ce portage d'Aragami: Shadow Edition, sympathique ? Oui et non... Disons que c'est la partie technique qui souffre vraiment, les lags peuvent nuire par moment à l’expérience, il faut s'y habituer et passer outre pour arriver au bout du tunnel. Point à ne pas négliger, cette édition comprend l'extension Aragami: Nightfall qui nous immerge dans une expédition intéressante se passant avant l'appel de Yamiko. Pour conclure, nous avons là une production agréable malgré les petits défauts par-ci, par-là. Si vous aimez trucider de vils garnements dans les ténèbres, Aragami va vous divertir comme il se doit.

Martial DUCHEMIN (kabuto_rider) Rédacteur en chef - Spécialiste Japon
Résident au Japon, adore les balades à Akiba, les soubrettes dans les rues, les salles d'arcade, le rétrogaming et Street Fighter. Ma vie est vouée à Dragon Ball.
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