Song of the Deep : Un papa disparu. Une fillette courageuse et inquiète. Un sous-marin. Et une belle aventure en perspective.
Song of the Deep est donc un héritier du genre Metroidvania. En est-il digne ? Oui, dans les grandes lignes. S'il n'invente pas grand-chose sous le soleil - ou plutôt sous les vagues -, il nous entraîne dans une aventure amenant à traverser de multiples décors, avec les allers-retours idoines. Car, bien évidemment, le sous-marin de Merryn ne fait qu'évoluer pour passer de plus en plus d'obstacles, ouvrant la voie à de nouvelles zones à explorer, avec ce que cela implique en termes de collectibles à ramasser.
Une maniabilité un poil trop flottante et imprécise quand il s'agit de se battre.
Une fois suffisamment avancée, Merryn aura même la possibilité de sortir de son véhicule pour accéder à des décors étriqués. En un mot comme en cent, elle dispose d'une palette de plus en plus fournie pour répondre aux différentes mécaniques qui jonchent son parcours. Cela donne lieu à quelques énigmes basées sur les éléments ou la lumière. Elles sont loin d'être insurmontables, mais elles ont le mérite d'exister pour pimenter les différents objectifs.
Viennent alors les phases d'action contre la faune aquatique belliqueuse. Clairement, elles représentent le gros défaut de Song of the Deep, à cause d'une maniabilité un poil trop flottante et imprécise quand il s'agit de se battre (ce qui est moins vrai pour l'exploration obligeant à prendre son temps). Quand, sans mauvais jeu de mots, vous êtes submergés par des ennemis de plus en plus coriaces, c'est trop souvent la soupe à la grimace et ce ne sont pas les armes de plus en plus puissantes qui changent la donne.
Pour terminer, sachez que Song of the Deep se termine en 6/7 heures, ce qui est plus qu'honorable pour une production du genre. Hélas, aucun New Game + ne s'offrira à vous au terme du générique final, signifiant que vous devez tout récupérer avant d'aller vous frotter au dernier boss (assez simple au passage). Une donnée à prendre compte pour les joueurs avides du 100 %.
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