PREVIEW - Warhammer 40,000: Inquisitor - Martyr - Un diablo like dans le secteur de Caligari, enfin !!!

L'univers créé par Games Workshop est une source inépuisable d'inspiration pour les studios de jeux vidéo et, pourtant, aucun d'entre eux n'avait encore opté pour une approche Action-RPG. Neocore Games, studio basé à Budapest (Hongrie) et dont le savoir-faire en la matière s'est déjà exprimé avec le titre The Incredible Adventures of Van Helsing, s'est donc lancé dans ce défi et travaille depuis trois ans sur Warhammer 40,000: Inquisitor – Martyr. Bigben Interactive, l'éditeur français des versions consoles, nous a invités à venir le tester sur PlayStation 4 Pro, directement dans les locaux des développeurs. 

Un Hack'n Slash qui ne semble rien avoir à envier aux plus grands du genre comme Diablo III.

Warhammer 40,000 : Inquisitor Martyr - Imperium Edition

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Dans Warhammer 40,000: Inquisitor – Martyr, nous incarnons un Inquisiteur arrivé à bord du vaisseau Martyr à la dérive dans le secteur de Caligari, une région infestée d'Hérétiques, de Mutants et de Démons du Chaos. Derrière ce pitch particulièrement basique se cache un Hack'n Slash qui ne semble rien à avoir à envier aux plus grands du genre, comme Diablo III. Il est jouable seul, en coopération jusqu'à quatre joueurs en ligne et, cerise sur le gâteau pour les versions sur consoles de salon, la possibilité de s'amuser à deux en local est présente. 

Les trois classes de personnages disponibles sont le Crusader, l'Assassin et le Psycher. Elles possèdent chacune trois backgrounds donnant droit à des compétences particulières, des armes prédéfinies et une armure particulière. Il est ainsi possible de se créer un personnage adapté à nos préférences de combat (corps à corps, attaques à distance ou de zone). L'expérience de jeu est d'ailleurs réellement différente avec chacune des classes proposées, sachant qu'il existe en prime des options de customisation offrant la possibilité de mixer les genres. L'évolution passe, elle, par un arbre de talents qui touche les compétences passives et non, comme c'est le cas généralement, nos possibilités offensives qui, ici, dépendent uniquement de notre équipement et de notre façon de le combiner. 

Il faut bien reconnaître que le jeu est beau, les effets de lumière, des explosions et autres sont très réussis. La charte graphique de la licence est respectée à la lettre et les environnements intérieurs, comme extérieurs, sont superbes. Autre originalité de ce Warhammer 40,000: Inquisitor – Martyr, les décors sont presque complètement destructibles. C'est d'autant plus important que la possibilité, voire la nécessité plutôt, de se mettre à couvert pour combattre est un point crucial du gameplay. Détruire les caisses et autres objets permettant à l'ennemi de se cacher est donc une intéressante - et jouissive - option. 

Côté gameplay, version PS4 Pro oblige, nous avons joué à la manette. Certains puristes crieront au scandale, mais il n'y a rien à redire sur la prise en mains. Le jeu est optimisé pour être joué ainsi et la gestion du personnage, des combats, des inventaires et autres choses diverses et variées, ne pose aucun souci de maîtrise. À aucun moment, le traditionnel combo clavier/souris ne nous a manqué. Si, sur PC, cette optimisation est aussi bien faite, il serait peut-être bien d'oser y jouer avec la manette. Avis aux amateurs. 

Au final, après deux bonnes heures de jeu, Warhammer 40,000: Inquisitor – Martyr a su nous séduire avec son gameplay nerveux et solide, ses graphismes superbes et surtout ses originalités au niveau de la gestion des compétences. L'envie de pouvoir mettre la main sur la version finale est là et l'attente jusqu'au 11 mai va être longue.

	Eric de Brocart (MaGiXieN) Rédacteur en chef - Le Boss
	Directeur et fondateur de GamerGen.com. Magicien professionnel, quand je ne suis pas derrière mon PC et photographe amateur, quand j'ai le temps.
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