#PREVIEW - Until Dawn : nous y avons joué pendant 2h30, peur, tension et sursauts garantis

Sur la route jusqu'au chalet, plusieurs objets peuvent être trouvés. Il y a d'abord des indices, répartis en trois catégories : ceux sur les jumelles, ceux sur "1952", et ceux sur le ou les tueurs potentiels. Si nous en découvrons suffisamment avant certains passages, des possibilités de scénario nous sont ouvertes. Il y a également des totems, liés aux Indiens habitant ce lieu avant la famille Washington, qui peuvent nous dévoiler des prophéties. Nous pouvons en effet découvrir des issues possibles de nos actes avant de les vivre, afin de pourquoi pas tenter des les éviter.

La force d'Until Dawn, c'est de faire régner un climat de tension en permanence

Sam et Chris retrouvent ensuite la trop confiante et un peu peste Jess en haut du périphérique, nouvelle petite amie de Mike, le charismatique et dragueur ex-copain d'Emily, qui sort désormais avec le très gentil et juste Matt. Au chalet, ils vont retrouver Ashley, qui aime également en secret Chris, et Josh, frère des jumelles, maître des lieux pour le week-end et potentielle future conquête de Sam. Car oui, pour parodier les films d'horreur pour et avec des adolescents, il fallait passer par les romances, et ça, Until Dawn n'en manque pas, tout comme des répliques graveleuses et même des moments un peu coquins.

En vous épargnant les détails de notre partie, pour vous laisser un peu de place à la découverte lors du lancement du jeu, sachez que nous avons joué à quatre chapitres, et même si le tueur met du temps à faire une première apparition concrète, la tension est présente tout du long. Il y a d'abord la tension dans le groupe d'amis, qui doit faire face à la mort des jumelles et aux problèmes sentimentaux et existentiels de chacun, souvent influencés par nos décisions, et forcément le sentiment d'être toujours épié, traqué, et qu'un jump scare est peut-être au prochain recoin. D'ailleurs, les possesseurs de la PlayStation Camera pourront voir le replay de leur effroi face aux situations les plus surprenantes.

La force d'Until Dawn, c'est donc de faire régner un climat de tension en permanence, comme dans un vrai slasher. Pour ce qui est de l'influence des choix sur le cours de l'aventure, elle n'est pas encore apparue clairement lors de notre partie, l'idée étant toujours que l'intégralité ou aucun de nos personnages puisse être vivant à la fin du jeu. La seule mort pouvant arriver durant ce début d'expérience est seulement due à la réussite ou non d'un QTE, sans que nos actions passées puissent influer ou non sur ce passage. Le jeu brille aussi par ses graphismes qui, en dehors de déplacements un peu rigides à cause du caractère "film interactif" du titre et de baisses de framerate lors de certaines scènes, que nous mettrons sur le compte de la non-finalisation de cette "démo", sont presque parfaits, notamment grâce à une motion capture au poil. Mais par-dessus tout, c'est le scénario du jeu qui va tenir tout le monde en haleine : qui a déjà commencé un slasher sans vouloir absolument connaître l'identité du tueur ? Là, tout est fait pour créer l'image d'un tueur mystérieux et sadique, pour une révélation qui se montrera, espérons-le, savoureuse.

À noter qu'entre les chapitres, de mystérieux passages nous amènent en consultation psychiatrique, dans la peau d'un mystérieux personnage qui semble connaître le groupe, face à un Dr. Hill incarné par Peter Stormare. Il nous questionne sur nos préférences amicales, nos peurs, pour des choix et des retombées scénaristiques pour le moment nul sur l'histoire. À quoi servent ces séquences ? Nous le découvrirons en même temps que les autres mystères du jeu, à sa sortie du 26 août.