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Total War Saga Troy

PREVIEW de Total War Saga: Troy, premier duel de bon augure pour Achille et Hector

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A Total War Saga: Troy : Les héros de l’antiquité ont fait parler le bronze, les armures lourdes et les unités mythologiques.

Duel au sommet

Creative Assembly ne s’y est pas trompé en choisissant la guerre de Troie comme nouveau terrain de jeu. Le terreau y est fertile, puisque nous avons là des héros mythiques, des histoires de divinités ainsi que des batailles dantesques entre différentes factions du monde grec antique. C’est plus qu’il n’en faut pour faire un bon Total War et c’est encore mieux quand les développeurs se libèrent des contraintes historiques qui caractérisent la licence pour se concentrer sur la qualité de son gameplay. Nous sommes donc plus que ravis que Creative Assembly ait fait de Total War Saga: Troy une expérience assez similaire au mode Romance de Total War: Three Kingdoms ou à Total War: Warhammer II dans le sens où nous pouvons jouer avec des héros uniques surpuissants ainsi que des créatures à la force surnaturelle.

Deux salles, deux ambiances donc, mais la même promesse d’un gameplay fin.

A Total War Saga Troy 01Pour tout vous dire, c’est même ce qui a fait tout le sel de ces premières batailles que nous avons pu mener dans la peau d’Hector, le prince troyen, et sa Némésis Achille. Outre le fait qu’ils puissent casser en deux des bataillons entiers à eux seuls, les deux « héros épiques » sont des généraux remarquables disposant de grosses capacités qui en faisaient les unités à maîtriser par-dessus tout. Si Achille donnait dans la violence la plus sanglante et l’élimination du héros adverse, Hector s’est distingué par une panoplie de buffs qui allait du soin de groupe à une capacité empêchant les unités en difficulté de battre en retraite. Deux salles, deux ambiances donc, mais la même promesse d’un gameplay fin qui donne aux personnages un rôle important dans les batailles et une certaine richesse dans la personnalisation de votre campagne.

Creative Assembly n’a pas voulu pousser le bouchon trop loin en ajoutant un système de magie, mais vous pourrez tout de même prendre le contrôle d’unités mythologiques « humanisées ». L’armée d’Hector comptait par exemple dans ses rangs un Minotaure. Exit le mi-homme, mi-taureau ici. Nous avons à la place une armoire à glace qui porte simplement un crâne bovin en guise de casque, mais la sauvagerie qui caractérise la créature est aussi réelle que dans les mythes grecs. Le Minotaure rivalise avec les héros en termes de puissance, mais nous nous réjouissons surtout que les développeurs aient l’audace de proposer des unités avec un gameplay alternatif qui change des manœuvres tactiques habituelles de la série. C’est ce qui a fait la force de Total War: Warhammer par le passé et c’est encore le cas aujourd’hui. Pour un titre historique, nous avouons que ce mélange réalité/fantaisie n’est pas pour nous déplaire.

Infanterie chic, infanterie antique

Achille a de son côté un bataillon de Centaures qui ne sont ni plus ni moins que des cavaliers légers. Une arnaque dites vous ? Pas spécialement vu que l’une des spécificités de Total War Saga: Troy est la rareté des unités montées. C’est un levier stratégique supplémentaire intéressant pour cet épisode qui est donc sous le signe de l’infanterie. Des troupes à pieds qui sont pour le coup devenues très polyvalentes. Une nécessité pour empêcher les batailles grégaires que l’intelligence artificielle avait tendance à mener. Le titre fait donc le plein d’ajustements pour rendre l’action un peu plus mouvementée.

Total War Saga: Troy fait pour l’instant parfaitement le boulot.

Total War Saga Troy 1D’un côté, nous avons de nouvelles compétences bienvenues. Nous avons ainsi pu voir des lanciers ranger leur bouclier dans le dos pour combattre à deux mains et devenir ainsi d’excellents guerriers au détriment de leur sécurité face aux tirailleurs. Le Minotaure possède également deux capacités actives (dont une charge très utile pour briser les lignes) et il faudra compter sur des unités hybrides capables de jeter des javelots avant de distribuer les mandales. À première vue, Total War Saga: Troy demandera un peu plus de micro-management que ses petits camarades qui insistaient plus sur le concept de ligne de front. Cette évolution nous botte bien, au moins autant que la répartition des troupes entre infanterie lourde, moyenne ou légère. Des catégories qui déterminent en partie le rôle de vos soldats et qui vous forcera à placer vos troupes avec clairvoyance vu que le terrain s’est lui aussi adapté. Les étendues de boue deviendront ainsi les pires ennemies de vos guerriers en armure lourde, tandis que les soldats équipés d'armures légères pourront se réfugier dans les hautes herbes où ils seront ainsi cachés.

Malgré ces renouveaux importants dans les combats, Total War Saga: Troy reste une expérience assez convenue pour les vétérans de la saga, qui ne devraient avoir aucun mal à retrouver leurs repères. Le titre est clairement là pour innover, pas pour révolutionner la formule comme cela avait été le cas avec Total War: Warhammer ou Total War: Rome II (c’est du moins vrai pour les combats, seule partie du jeu que nous avons pu prendre en main). Cela dit, la prise en main sera quelque peu rude pour un joueur étranger à la série. De base, elle n’est déjà pas aisée, mais il se trouve que les affrontements ont l’air un peu plus techniques à maîtriser que par le passé. Et même s’ils perdent en diversité à cause du manque de certaines catégories d’unités (les cavaliers bien sûr, mais aussi les arbalétriers ou les fusiliers qui n’existaient pas à l’époque), le jeu ne perd lui pas en richesse, ce qui est probablement la meilleure source de motivation pour se lancer dans la série.

Nos premières impressions : Vivement !

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Si nous nous basons uniquement sur ce que nous avons essayé, à savoir plusieurs batailles en temps réel, nous pouvons tenter un pronostic positif. Total War Saga: Troy fait pour l’instant parfaitement le boulot en prenant le meilleur des opus historiques et fantaisistes. Il est vrai que ce volet n’a pas l’air de sortir de sa zone de confort, mais les quelques ajustements font que les joueurs expérimentés peuvent se réjouir de la nouveauté tandis que les autres découvriront une formule riche et plaisante, pour peu qu’ils adhèrent à sa prise en main délicate. Une jouabilité qui pourrait être encore plus compliquée que d’habitude avec un gameplay orienté vers l’infanterie. Reste maintenant à découvrir la campagne du jeu qui est elle aussi très prometteuse, avec entre autres des modifications économiques et un nouveau système de religion.

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