Pagan Online : Un peu avant sa sortie en Accès Anticipé, les dieux slaves nous ont rappelés au Panthéon pour nous faire un second avis. Une nouvelle preview toujours aussi positive, mais sous le signe du grind.
Dans l’épisode précédent, Pagan Online se laissait découvrir comme un Diablo-like légèrement excentrique. Un titre où chaque massacre est de courte durée et où les jeux de jambes n’ont jamais été aussi importants grâce à des déplacements au clavier. Pas de quoi réinventer l’eau chaude, mais c’est pour ce genre de fonctionnalités que Pagan sait se faire aimer. Plus important encore, Pagan Online mise sur une tripotée de personnages avec lesquels nous pourrons explorer son univers. C’est même là le cœur de l’expérience puisque les huit héros offrent autant de façons de progresser. Seulement voilà, hormis votre premier protagoniste chaque personnage doit être débloqué en récupérant des fragments nominatifs. Durant la session de jeu au studio de Mad Head Games, tester cette dream team était quasiment impossible, la quantité de fragments étant trop grande et la durée du test trop limitée.
Pagan Online est sur de bons rails.
Ainsi se dessine l’enjeu de cette seconde preview : quelle est la courbe de progression ? C’est bien la question fondamentale puisque la campagne de Pagan Online n’a pas beaucoup bougé depuis notre dernière rencontre. Les génocides s’enchainent avec un boss de temps en temps pour faire bouger les choses et des missions annexes qui viennent varier l’expérience. Un peu de craft, un brin de stuff, quelques upgrades et nous avons fait le tour d’un titre que les acharnés apprécieront à difficulté maximale.
Et nos nouveaux amis dans tout cela ? Eh bien, il est encourageant de voir que les développeurs ont répondu au principal problème, à savoir la quantité abusive de fragments à récolter. Dans cette version de Pagan ces objets sont toujours aussi rares, débloquer un héros est néanmoins moins coûteux. Comptez 50 fragments pour la plupart d’entre eux contre 80-90 auparavant. Un progrès qu’il faut toutefois nuancer tant le processus pour acquérir le précieux sésame est un peu pénible. Le constat est simple : si vous ne comptez que sur les fragments trouvés au cours de la campagne, vous mettrez des années pour déverrouiller ne serait-ce que votre second champion. Pour trouver les fameux morceaux les joueurs doivent se tourner vers les missions d’assassinat, un type de quête annexe dans lequel un boss attend paisiblement de se faire déglinguer. Ce dernier est plus généreux que ses comparses, mais une seule visite ne suffit pas, loin de là. C’est un peu de farm contraint et forcé qui vous attend.
La fête n’est pas finie puisque les missions d’assassinat ont ceci de particulier qu’elles doivent elles aussi être débloquées. Une clé spécifique à chaque objectif est en effet nécessaire. Nous vous le donnons dans le mille, il va falloir farmer d’autres missions annexes pour obtenir des fragments de clés. Cela commence à être laborieux, mais heureusement, plus rien ne fait barrage après cela pour acquérir un nouveau personnage, enfin presque… Pouvoir changer de héros à la volée est une idée géniale, mais l’expérience acquise et l’équipement ne suivent pas à chaque transition. S’il est possible de stocker armes et armures pour chaque guerrier, il n’y a en revanche aucune recette magique pour débloquer rapidement les sorts et points de talent qui font toute la différence. Seul le grind vous attend et les zones de bas niveau que les joueurs finiront par connaître par cœur. Consolons-nous en disant que les nouveaux combattants ont tous des styles bien distincts et vraiment très sympas à prendre en main. Il est d’ailleurs impensable de passer à côté de ces champions tant l’ajout de l’un d’entre eux apporte un vrai vent de fraicheur.
Nos nouvelles impressions : vivement !
Ce deuxième tour d’horizon soulève un point noir qui peut encore disparaître dans la version finale. Autrement, Pagan Online est sur de bons rails. Le changement-minute de personnage rajoute un peu de goût à cette sauce qui sent déjà le bon hack’n slash.
