Test Switch
Metroid Dread preview vignette 27 09 2021

PREVIEW Metroid Dread : Samus, future nommée aux E.M.M.I. Awards ?

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Metroid Dread : Nous avons pris en mains la chasseuse de primes sur la nouvelle Nintendo Switch (modèle OLED), l'excitation est à son comble.

Pour les 35 ans de la licence Metroid, Nintendo s'est à nouveau associé à MercurySteam, non pas pour remettre aux goûts du jour l'une de ses gloires d'antan comme il l'avait fait avec Metroid: Samus Returns en 2017 sur 3DS, mais bien pour enfin sortir le cinquième épisode canonique de la série principale, Metroid Dread. Les fans des aventures de Samus Aran sont en ébullition à l'approche du lancement et l'attente touchera bientôt à sa fin. De notre côté, nous avons été assez chanceux pour découvrir en avance le début du jeu, jusqu'à un passage bien défini, et ce au cours d'une session d'un peu moins de deux heures (nous avons été rapides), qui nous a introduits aux redoutables dangers de la planète ZDR. Notez que cette preview a été réalisée uniquement en mode Portable sur la toute nouvelle Nintendo Switch (modèle OLED), ce qui fut également l'occasion d'approcher cette console sortant le même jour.

Cet épisode devrait sans nul doute signer l'apothéose de la licence en 2D.

Metroid Dread preview Switch OLED 27 09 2021Premier constat, nous en avons pris plein la vue et la dalle OLED n'est pas étrangère à cela, sublimant le travail effectué sur les décors et la mise en scène de cet épisode, en faisant notamment ressortir les couleurs. Le rendu est clinquant, nos mirettes sont charmées, nous sommes pour le coup bien curieux de voir la bête en mode TV. Les thèmes nous plongeant dans l'ambiance de ZDR pulsent également à travers les haut-parleurs pour une expérience donnant envie de jouer en nomade. De manière plus générale, et comme vous avez sans doute pu le constater par l'intermédiaire des vidéos promotionnelles, Metroid Dread se veut bien plus cinématique que ses ainés, et ce dès l'introduction, rien de tel pour retranscrire au mieux l'atmosphère qui inspire réellement un sentiment de crainte lors de certaines phases haletantes. Au cours de l'exploration, au détour d'une porte ou d'un petit passage, nous pouvons donc apprécier la belle Samus et sa combinaison de puissance de près avec toute la mise en scène qui va avec pour un rendu au poil. Une fois ce type de séquence terminée, la caméra revient naturellement à la vue classique de côté, si chère au genre metroidvania, sans temps de chargement, l'immersion est donc totale. D'ailleurs, il n'y a qu'en lançant une nouvelle partie au début que nous avons dû patienter, le changement de zones masquant l'attente en nous montrant par exemple Samus prenant l'ascenseur, simple et efficace. Autre nouveauté de mise en scène, des doublages sont présents (et en français !), l'IA Adam communiquant régulièrement avec nous pour faire le point sur la situation, même s'il n'est pas des plus rassurants ou optimiste, pauvre Samus

Concernant le scénario, il se veut au départ très basique tout en laissant une grande part de mystère donnant envie de progresser. En effet, notre héroïne a été envoyée sur ZDR pour enquêter sur la présence du Parasite X (la menace de Metroid Fusion) à la suite de l'envoi d'une vidéo à la Fédération Galactique et la disparition des robot E.M.M.I. dépêchés sur place. Vous vouliez savoir de quelle manière Samus acquiert sa belle armure bleutée, visible sur la jaquette, une fois arrivée sur la planète ? Eh bien, nous aussi… Yoshio Sakamoto et son équipe nous font languir en nous proposant une altercation musclée avec le mystérieux guerrier Chozo en combinaison de puissance sans nous en montrer le dénouement. Lorsque nous pouvons enfin contrôler notre personnage, c'est donc dans ce nouvel accoutrement et en ayant perdu la majeure partie de nos compétences. Comble de la malchance, Samus se situe à Artaria, la zone caverneuse la plus profonde de ZDR, sans possibilité de remonter par où elle était arrivée, et va donc devoir trouver un moyen de regagner la surface pour rejoindre son vaisseau et s'échapper de cet enfer. Certes, les ficelles sont assez grosses, mais cela passe crème pour justifier notre progression et l'exploration de ces nouveaux environnements pour la licence.

Metroid Dread 04 16 06 2021En termes de gameplay, nous retrouvons assez vite nos marques et il est bon de noter que Samus est bien plus mobile qu'auparavant, avec un saut rebondissant sur les murs, une glissade et la possibilité de visée librement en courant. Il fallait bien ça pour avoir une chance de nous en sortir face aux E.M.M.I. ! Ces êtres mécaniques font vite passer le SA-X pour une blague en nous traquant au sein de vastes zones au level design prévu à cet effet, par lesquelles nous sommes amenés à aller et venir à maintes reprises, nous pourchassant sans relâche une fois qu'ils nous ont repérés tout en étant insensible à notre armement conventionnel. Eh oui, seul le Canon Omega obtenu temporairement via une source d'énergie est capable de les terrasser, avec au passage un changement de perspective lors de la visée et de son chargement. Dans tous les cas, si nous sommes attrapés, c'est la mort quasi assurée, un contre étant techniquement possible pour nous laisser quelques secondes afin de nous échapper, sauf que le timing est tellement serré qu'il vaut mieux ne pas y compter (jouez au loto si vous réussissez). Le Camouflage spectral est bien utile une fois obtenu pour nous octroyer un court répit en devenant invisible. Rassurez-vous, MercurySteam a été très généreux en points de sauvegarde, sans parler des saves automatiques, pour ne pas nous frustrer sans pour autant mettre de côté la difficulté. Il faut également composer avec la faune locale introduisant tout un tas de nouvelles créatures aux patterns à appréhender, qui sont dans tous les cas assez sensibles au combo Frappe de riposte et tir en pleine tronche à effectuer dans un timing bien précis. Le premier gros boss hors E.M.M.I. qui s'est mis sur notre route nous a d'ailleurs fait fort impression, ça promet pour la suite !

Qui dit metroidvania dit également véritable dédale à arpenter avec son lot d'améliorations à dénicher, et le terme n'est ici clairement pas galvaudé tant Artaria et Cataris sont vastes (4 autres secteurs ont déjà été officialisés), et encore, nous ne pouvions évidemment pas encore les explorer en intégralité, loin de là. Les allers-retours promettent d'être fréquents et la carte ne sera pas de trop pour vérifier par où passer. Pour bloquer notre progression, comptez toujours sur le système de portes aux différents verrous nécessitant le rayon ou missile adéquat, voire de rediriger des flux thermiques aidant au passage à nous repérer, des recoins légèrement surélevés demandant d'utiliser la Morph Ball (que nous n'avions pas) et des zones aux températures extrêmes. Des surfaces bleues font aussi leur apparition, sur lesquelles Samus peut s'agripper une fois l'Arachnoaimant obtenu, jouant cette fois davantage sur la verticalité. Nous sommes en terrain connu avec suffisamment de nouveautés pour nous tenir accrocher à la console.

Nos premières impressions : Vivement !

Preview Premieres Impressions Apercu Jauge Avis Zoom images ban (5)

Ce fut un pur plaisir de retrouver Samus durant cette session introductive, qui n'augure que du bon pour le reste de l'expérience Metroid Dread. Nintendo et MercurySteam reprennent pour le moment le meilleur de la recette qui nous a tant fait aimer la licence, tout en y ajoutant de nouvelles épices venant pimenter juste ce qu'il faut notre partie. Si le reste de l'aventure conserve les qualités de ces premières heures de jeu, cet épisode devrait sans nul doute signer l'apothéose de la licence en 2D.

Vous pouvez précommander Metroid Dread au prix de 49,99 € sur Amazon et à la Fnac.

redacteur vignetteAlexandre SAMSON (Omega Law)
Rédacteur
Accro à Assassin's Creed et Destiny, grand amateur de RPG et passionné d'expériences vidéoludiques en général. Lecteur de comics (DC) et de divers mangas (One Piece !). Chimiste de formation et Whovian dans l'âme.
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Commenter 5 commentaires

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Play is hard
Ils ont quand même intérêt à bien justifier que la Fédération dispose de robots militaire d'exploration autrement plus puissants que Samus. Et en croisant les doigts pour que Mercury Steam arrive à faire des miracles d'optimisation avec le hardware souffreteux de la Switch, ce qui reste ma plus grosse crainte.
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VinceSSJ
@Play is hard
En même temps le jeu n'est pas d'une beauté incroyable... D'après toutes les vidéos de gameplay qu'on a pu voir, le jeu a l'air de tourner à 60fps sans problèmes.
En tout cas je me fais pas de soucis de ce côté. Le charme du jeu va surtout résider en la qualité de sa DA.
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Play is hard
@VinceSSJ

Le nombre de contre-exemples ne manque malheureusement pas, Xenoblade 2, Hyrule Warriors 2, Link's Awakening, Bloodstained, etc. des jeux pourtant pas bien ambitieux à la base. Personnellement, j'ai déjà renoncé à plusieurs titres sur la console à cause de ça, j'aimerais autant que faire se peut ne pas avoir à faire une croix sur le jeu que j'attends le plus. Il se trouve que j'ai déjà du mal avec la direction artistique de cet opus, alors si le jeu n'est pas parfaitement fluide (pour moi une nécessité sur ce type de jeu) je ne ferai pas d'exception à mon embargo.
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VinceSSJ
@Play is hard

Je ne dis pas le contraire concernant les contre-exemples^^
Mais pour le coup dans les jeux que tu cites on savait avant la sortie qu'ils allaient souffrir au niveau perf (par le biais des trailers peu rassurants, preview etc.). Pour ce Metroid je suis totalement confiant, tout ce qu'on a pu voir est fluide, et vu comment tournait (bien) Samus Returns sur 3DS, sur Switch ça va bien se passer.
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