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Knockout City 17 02 2021 screenshot 4

PREVIEW de Knockout City : la balle est dans son camp

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Knockout City : Velan Studios prouve que la balle au prisonnier n’a rien d’enfantin. Chaud devant !

C’est de la balle

Il fallait bien un jeu de mots miteux pour démarrer cette preview sur les chapeaux de roue. Vous avez dû le comprendre, nous avons fait le plein d’ondes positives pendant les cinq heures que nous avons passées à découvrir ce jeu au postulat un peu particulier. Dans le fond il s’agit d’un simple jeu compétitif où deux équipes s’affrontent pour la suprématie dans différents modes. Sauf qu’ici les protagonistes n’ont rien de létal sur eux si ce n’est des balles. Les règles de la balle au prisonnier sont en vigueur dans Knockout City, même si celles-ci ont été nettement améliorées. L’apport de Velan Studios est considérable dans cette discipline que nous pensions désuète. Le studio new-yorkais est parvenu à faire du gameplay du jeu une pépite de technicité.

Knockout City a le potentiel pour devenir un nouveau Splatoon.

Knockout City 2Dans l’absolu, il s’agit simplement de lancer des balles, que vous trouvez à même le sol, sur vos ennemis pour leur retirer un point de vie sur les deux qu’ils ont. Le verrouillage automatique facilite grandement la manœuvre, mais Knockout City n’a rien de facile pour autant, en dehors de sa prise en main. Car pour un même tir vous avez une légion de possibilités : charger votre balle pour la rendre plus rapide, faire une passe à un allié, courber votre lancer, feinter l’adversaire, vous mettre en boule pour servir vous-même de projectile... Les règles sont assez délirantes et nous pouvons dire que le titre de Velan rentre facilement dans la catégorie « facile à apprendre, difficile à maîtriser ». Et ça, ce n’est que pour votre avatar. Celui qui reçoit la balle a encore la possibilité de bloquer le tir avec un dash avant, esquiver, vous frapper au corps-à-corps pour vous désarmer ou dans le meilleur des cas bloquer votre balle et se l’approprier. Vous ne pouvez transporter qu’une seule balle à la fois, autant dire qu’il ne faut pas gâcher son lancer. Il ressort de tout ça un jeu d’action relativement stratégique où les duels ne se règlent pas sur un concours de vitesse, mais davantage grâce de solides réflexes et de l’expérience.

Il n’y a pas que le cadre du jeu qui soit bien pensé. Knockout City est du genre à aller à l’essentiel et ça lui réussit plutôt bien. Niveau level design par exemple, le titre s’en sort avec les honneurs avec de petites surfaces de jeu et une bonne dose de relief qui donne du rythme aux affrontements. Les spécificités de l’environnement et l’action continue font qu’il est difficile de s’ennuyer. Nous pourrions en dire autant de la prise en main agréable dont nous parlions plus tôt. L’agilité dont font preuve les protagonistes ne fait qu’accentuer la sensation de fun immédiat, tandis que les contrôles sont vraiment intuitifs aussi bien à la souris et au clavier qu’à la manette. Du reste, Knockout City est un jeu qui se joue en équipe et nous apprécions que Velan ait insisté sur ce point plutôt que sur les performances individuelles. Charger une attaque quand vous tenez un coéquipier vous permet par exemple de l’expédier comme un missile qui pourra alors pulvériser une petite zone. Une simple passe suffit quant à elle à accélérer la vitesse de la balle, mais le must reste quand même les attaques groupées qui font forcément mouche. La coordination à trois ou quatre joueurs offre une nouvelle couche de stratégie qui nous parait plus que bienvenue.

Soirée disco avec Velan

Nous détaillons l’intérêt du jeu, mais il n’est pas impossible qu'il vous ait attiré avec sa direction artistique plutôt spéciale. Son style graphique très rétro est loin de passer inaperçu. Knockout City a beau se passer dans un univers futuriste, ça ne l’empêche pas de faire le plein de couleurs flashy, de néons et de coiffures à la Elvis Presley. Le visuel s’accorde in-game avec des musiques d’ambiance pour le moins... surprenantes. Et ce n’est rien comparé à la présence d’un DJ qui nous sert ici d’animateur, d’humoriste et d’arbitre. Le parti-pris est assez énorme et nous devons dire que nous n’avons pas adhéré à la totalité (en particulier le trait des personnages), mais force est de constater que Knockout City est créatif et nous ne pouvons que nous incliner devant cette qualité.

Les modes de jeu ne sont pas si fifous que ça.

Knockout City 1Nous restons courbés encore quelques secondes le temps d’évoquer le système de personnalisation de notre héros qui est déjà très complet pour une build de bêta. Velan nous a promis quelques centaines d’options de customisation et nous ne devons pas être loin à vue de nez. Le plus fort (ou drôle, à vous de voir) c’est qu’il n’y a absolument aucune distinction de genre au niveau des coupes de cheveux et des vêtements. Libre à vous de créer le look le plus improbable qui soit, et croyez-nous, c’est assez simple.

Nous nous sommes franchement amusés à domestiquer Knockout City, mais il faut reconnaître que l’intérêt du jeu de Velan s’estompe un peu une fois l’aspect technique maîtrisé. En cause, les modes de jeu qui ne sont pas si fifous que ça. Les choses sont bien entendu amenées à évoluer, mais les trois modes qui nous ont été présentés n’étaient rien d’autre que des variantes du traditionnel match à mort par équipe. D’ailleurs nous devons avouer que Ball-up Brawl, l’un des modes en question, s’est révélé moins sympa que les autres, car beaucoup moins dynamique. Ici, ce sont les joueurs qui doivent se rouler en boule pour être lancés par leurs coéquipiers. Durant ce temps-là, c’est parfois le calme plat pour le projectile humain. Nous chipotons, mais là où nous voulons en venir, c’est que le titre manque encore de contenu et de promesses concrètes pour véritablement s’enthousiasmer. Et l’absence de modes offline n’aide en rien le cas de Knockout City. Il faudra voir si les choses se décantent pour savoir si nous avons affaire à un jeu d’action intéressant, mais sans prétention, ou à une belle trouvaille qui sera capable de nous scotcher pendant plusieurs heures.

Nos premières impressions : Bonnes

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Les mécaniques pointues et variées associées à un plaisir immédiat font de Knockout City une charmante découverte. Nous nous sommes laissés absorber par les combats aussi mouvementés que stratégiques, mais le jeu de Velan a du mal à aller au-delà de son image de « petit jeu d’action ». Impossible de se prononcer sur l’intérêt du jeu sur le long terme, tout dépendra des ajouts des développeurs. Nous nous permettons toutefois de penser que Knockout City a le potentiel pour devenir un nouveau Splatoon, et ce n’est pas rien comme compliment.

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