Il y a encore beaucoup d’efforts à faire. Courage aux développeurs…
Mon pauvre Actarus...
Microids est connu pour obtenir les droits de diverses licences qui ont marqué beaucoup de joueurs dans les années 80/90. Tintin, Astérix, Les Schtroumpfs… Il y a de quoi contenter pas mal de monde. Nos amis ont pu acquérir une franchise adorée par énormément d’européens, Goldorak, et vont réaliser le rêve de certains fans en proposant une production où l’action règne en maître. Pendant le Tokyo Game Show 2023, nous avons pu mettre la main sur une minuscule démo pour nous donner un léger avant-goût. Avons-nous apprécié ces quelques minutes ? La réponse est dans le titre.
C’est plat, c’est fade, ça manque de peps à l’image !
Visuellement, nous avons un rendu très simpliste et sommaire qui n’amuse en rien les mirettes. C’est plat, c’est fade, ça manque de peps à l’image ! Nous avons la sensation de regarder un vieux jeu PS2 qui a été lissé, ni plus, ni moins. Les animations sont rigides, et les jeux de lumière ne sont vraiment pas dingues. Les arbres au sol ne tombent pas sous nos pas, les rochers disparaissent sans aucun éclat après un coup, bref, pas de quoi émoustiller... De plus, le robot manque de prestance, nous n’arrivons pas à ressentir le côté « gigantesque » du mécha, et avons cette sensation de prendre le contrôle d’un simple personnage qui tape des opposants à tout-va.
En outre, des bugs étaient présents. Comme ? La caméra qui sortait littéralement du cadre pour finir dans une texture, ou encore le robot qui tremblait dans une paroi au lieu d’avoir une animation fluide. Les problèmes ne viennent pas uniquement des graphismes, mais aussi du gameplay. En effet, lorsque nous devions sauter sur une petite falaise, en appuyant sur « avancer » et « bondir », Goldorak faisait un énorme saut en arrière. Nous avons bousculé une des personnes du stand pour savoir pourquoi nous ne pouvions pas grimper sans nous prendre la tête, il n’a pas su quoi répondre...
La prise en main, elle, est plutôt classique. Il est possible d’exécuter des combos plus ou moins dévastateurs, pour mettre à terre rapidement un adversaire. Sans surprise, le joueur peut aussi amorcer des offensives mythiques pour infliger un maximum de dégâts. Le couac, c’est que nous progressons dans des zones ultra fermées et étroites. Ainsi, nous avançons dans un couloir assommant et tapons des ennemis sans prendre réellement de plaisir. Pour résumer tout cela en quelques mots : ennuyeux à mourir... Un peu de positif tout de même ? Les musiques sont vraiment excellentes. Nous avons droit à des mélopées réarrangées avec des notes connues de la licence, c’est vraiment plaisant à écouter.
Nos premières impressions : Catastrophe !
Au vu des soucis techniques rencontrés, nous avons été interpellés par une responsable du jeu pour nous signaler que le titre est toujours en développement, et qu’il s’agit d’une simple démo. Mais pour une « simple » et surtout petite version d’essai, pourquoi ne pas avoir peaufiné un minimum cette expérience, surtout dans un salon vidéoludique japonais où des amoureux de machines géantes traînent dans les parages ? Sincèrement, cela ne donne pas envie d’y retourner. Et nous n’en demandons pas forcément beaucoup, mais des bases techniques d’un jeu indé en 2023 (déplacements sans problème, caméra figée dans un couloir, animations un peu plus souple, etc.) devraient être un minimum. Nous sommes partis de cette session en rigolant, mais pas de joie...
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