PREVIEW - Gears of War 4 : un multijoueur ensanglanté

Premier opus de la franchise à sortir sur Xbox One, si nous ne prenons pas en compte la compilation Gears of War Ultimate Edition, Gears of War 4 est attendu par les fans pour le 11 octobre 2016. Afin de permettre aux amoureux de la licence d’avoir un avant-goût de ce qui les attend sur leur console en fin d’année, nous avons été invités – ainsi que d’autres confrères – à Londres pour une première prise en main de ce qui semble être un des arguments de vente du prochain titre de chez The Coalition, le multijoueur. Il faut savoir qu’à plusieurs mois de la sortie, tout ce que nous avons pu voir et essayer était en version bêta, le jeu a donc encore le temps de se peaufiner et de changer sa sortie finale, en bien ou en mal.

Dodgeball s'avère être un mode très intéressant et jouissif.

Chronologiquement, Gears of War 4 se tient vingt-cinq ans après les évènements du troisième épisode. Nous incarnons JD Fénix, le fils de l’ancien protagoniste de la franchise, Marcus Fénix. Si les locustes ne sont pas les ennemis de l’humanité, la nouvelle menace n’en reste pas moins problématique et c’est toujours dans une atmosphère chaotique que prend place l’histoire de ce Gears of War.

Pour ce quatrième épisode, la volonté des développeurs est de proposer une expérience fidèle à la série avec un gameplay qui puise dans ce qui a fait le succès de Gears of War 3. Pour atteindre cet objectif, l’accent a été mis sur des aspects du jeu tels que la violence des combats, le level-design très horizontal et symétrique, l’esprit d’équipe ainsi que sur les armes et l’importance de leur insuffler une identité propre. Manettes en mains, toutes ces promesses semblent être tenues. Le didacticiel qui nous est présenté permet de se familiariser avec les mouvements du jeu ainsi que l’une des nouveautés présentées comme étant au cœur du gameplay : le système de couverture. Si jusque-là se cacher derrière des obstacles, murets et autres se faisait de façon assez classique, Gears of War 4 permet dorénavant plus d’interactions en couverture, notamment lorsqu’un ennemi se trouve de l’autre côté d’un muret. Il est possible d’effectuer différents mouvements d’attaque, que ce soit à l’arrêt en couverture ou alors en sprint, avec pour même finalité une finition au couteau de combat.

L’introduction aux bases du jeu finie, nous sommes plongés dans une série de parties multijoueurs en commençant par du classique, le match à mort en équipe. Dès les premiers affrontements, il nous aura été possible de tenter quelques offensives à partir d’une couverture. Si le système est certes bien implanté, il n’est pas infaillible et peut facilement être contré si l’adversaire anticipe votre mouvement. En termes de level-design, les maps sont symétriques afin de ne favoriser aucun des deux camps, les 3 cartes jouables (Harbor, Foundation, Dam) proposent chacune une atmosphère différente, mais qui fait toujours ressortir cette sensation de chaos permanent. Une des armes au centre du jeu, et qui a suscité un intérêt important de tous les joueurs durant nos joutes, est le Dropshot. Une arme qui fait d’abord penser à un outil de chantier, et c’est normal, car les développeurs se sont inspirés d’outils du quotidien pour la conception des nouvelles armes. Le Dropshot permet donc de projeter une foreuse de petite taille au sol et provoquer une explosion. Le système de projection ressemble à celui d’un Arc, plus vous restez appuyé sur la gâchette de tir et plus la foreuse ira loin. L’arme est intéressante dans le sens où vous aurez la possibilité d’atteindre votre adversaire même s’il se cache et ne peut pas être pris pour cible, tout cela grâce à la verticalité de l’arme.