#PREVIEW - Dirty Bomb : un FPS hardcore réalisé par les créateurs de Wolfenstein: Enemy Territory et Doom 3

Londres, une « Bombe sale » ravage la ville et sème le chaos. Diverses factions voient le jour et se battent pour s'emparer de richesses, provoquant ainsi de nombreuses batailles. Pour ceux qui s'attendaient à retrouver un gameplay similaire à Doom ou Quake, nous avons le regret de vous annoncer que la difficulté et la rapidité sont moindres. En revanche pour les joueurs de Call of Duty ou de Battlefield il faut serrer les dents et redoubler d'effort.

En effet, le terme hardcore du jeu se voit surtout dans la progression et la stratégie des joueurs. Vous arriverez dans un monde où le joueur doit faire progresser ses mercenaires à l'aide de cartes (plomb, fer, bronze, argent, or) donnant de nouvelles compétences ou armes. Il faut donc sélectionner trois mercenaires que vous pourrez utiliser en jeu après les avoirs préparer au combat. Bien sûr, les achats seront toujours présents pour ceux qui veulent un petit coup de boost dès le début ou quand bon leur semble.

Pour le gameplay c'est très simple, deux armes et deux compétences, avec donc très peu de boutons à utiliser pour une prise en main rapide et efficace. Malgré un aspect simple et basique, Dirty Bomb vous demande de la stratégie et de la réflexion, aussi bien dans la création de votre équipe que sur le front. La coopération durant les combats est indispensable et détermine l'issue de la bataille. Vous avez la possibilité de débloquer une multitude d'armes, mais heureusement, les achats seront là pour vous aider, car la progression est très lente et il vous faudra du temps pour améliorer vos mercenaires à votre guise. Même si la totalité du contenu du jeu est accessible gratuitement, la difficulté de progression forcera certains à sortir la carte bleue et prendre quelques cartes. Pour finir, le FPS de Splash Damage ne manque pas d'action, le respawn remet la totalité de l'équipe au même point toutes les 25 secondes.

L'univers graphique dans lequel vous êtes plongés fait penser à Counter-Strike, avec des textures agréables qui allient confort visuel et performances. Le moteur de jeu, très peu gourmand, permet quant à lui, une excellente fluidité. La mise en place des décors est judicieuse, permet de tendre des embuscades, de profiter du sniper sans pour autant être indélogeable et de s'enfuir. Attention aux utilisateurs de casques, une certaine résonance par endroits à tendance à être gênante.

Dity Bomb est donc un FPS multijoueur revisité à la façon League of Legends avec des mercenaires à améliorer avec des cartes. Un jeu à tester, qui ne demande pas plus de 15 minutes pour convaincre, un free-to-play hardcore qui met votre détermination à rude épreuve (à condition de ne pas utiliser la carte bleue). Des mises à jour seront tout de même nécessaires afin de prolonger la vie du jeu, qui peu malgré tout devenir lassant, car pour l'instant, il y a encore trop peu de modes différents.

Lire aussi :

• Splash Damage : pourquoi du free-to-play pour Dirty Bomb ? Pourquoi Nexon, un éditeur asiatique ? Quelle place pour leur FPS ?