Maaamaaaamiiia ?
Alors que nous aurions pu nous attendre à une simple resucée de New Super Mario Bros. U avec Luigi à la place de son célèbre frère à la casquette rouge, New Super Luigi U est presque un tout autre jeu. En effet, la quasi-totalité des ingrédients a changé, à commencer par le gameplay. S’il faut toujours sauter, courir et profiter de transformations diverses et variées (toujours les mêmes) pour se sortir des phases de plateforme criblées de pièges en tout genre - ennemis compris -, force est de reconnaître que Luigi n’est pas tout à fait Mario. Puisqu’il bénéficie de sauts plus hauts, mais aussi plus lents, le moustachu n’offre pas la même prise en main que de coutume. Ajoutez à cela ses incessantes glissades dès qu’il touche le sol et cette possibilité de rester en l’air quelques micro-secondes et vous obtiendrez une expérience nouvelle, avec une maniabilité à (ré)apprendre. Parfois, il arrivera même que le bougre vous fasse piquer quelques crises de nerf tant sa légendaire maladresse se ressent jusqu’au bout du GamePad (ou de la Wiimote).
La difficulté est résolument plus concentrée, augmentant alors le challenge.
En sus, Nintendo ne s’est pas contenté de rabâcher les mêmes niveaux qu’avec Mario. Certes, la firme japonaise a tenu à conserver les huit mondes aux thèmes prédéfinis (plaine, sable, eau, glace, forêt,…) et rappelant l’illustre Super Mario World ; mais a repensé chacune des étapes de manière à proposer un vrai sentiment d’inédit. Pour commencer, elles sont beaucoup plus courtes que dans New Super Mario Bros. U. Cela a deux incidences principales. Premièrement, le chronomètre, habituellement réglé sur 400 secondes, affiche un petit 100 secondes (autrement dit, il va falloir se dépêcher, avec l’habituelle musique stressante dès le clap de départ). Deuxièmement, la difficulté est résolument plus concentrée, augmentant alors le challenge, quand bien même il ne serait pas toujours très équilibré (certains levels se passent les doigts dans le nez, d’autres sont à s’arracher les cheveux).
En revanche, Nintendo n’a pas cru bon réinventer les boss, boss qui sont paradoxalement plus faciles avec Luigi, eu égard à ses aptitudes physiques supérieures à Mario (sauter haut, ça aide contre les vilains messieurs). En somme, selon les situations, celui qui est habitué à nettoyer les manoirs de mignons fantômes peut se révéler meilleur que la mascotte de Big N. Ce n’était pas forcément évident de prime abord, aussi fut-il élémentaire de l’indiquer. Pour son anniversaire, Luigi a trouvé l’occasion idéale de prouver qu’il est un héros avant tout.
Côté durée de vie, New Super Luigi U se boucle en 5/6 heures grand maximum, en ne prenant pas soin de fouiller les environnements afin de trouver toutes les Pièces Étoiles et lever le voile sur certains bonus (auquel cas il conviendra de doubler ce temps). Bien évidemment, le DLC est jouable à plusieurs, en sachant que le lapin chapardeur et invincible Carottin et deux Toad – un bleu, un jaune – viendront chapeauter le personnage principal pour libérer, encore et toujours, la princesse Peach des griffes de Bowser et Bowser Jr.. Du classique comme les fans l’aiment.
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