TEST - Hey! Pikmin : un passage gentillet à la 2D

Alors que Pikmin s'est toujours apprécié en 3D, le voilà en 2D sur 3DS. D'une manière générale, le feeling général est un condensé de ce que connaissent les fans : tout est réduit à son plus simple appareil. Le monde ouvert est devenu une planète découpée en segment à remplir tandis que la gestion des Pikmin a peu ou prou disparu. Dans Hey! Pikmin, Olimar se contente d'avancer, de découvrir des bestioles, de les appeler avec son sifflet et d'atteindre la fin du niveau en résolvant quelques puzzles simplistes au passage. Le défi n'est jamais de taille, ni même lors des affrontements contre les boss.

Simpliste.

Du côté du pool de Pikmin mis à disposition, nous avons les mêmes que dans le troisième épisode, à savoir les rouges (les plus forts), les jaunes (résistance à l'électricité), les bleus (capables d'aller dans l'eau), les gris (aptes à briser des surfaces comme la glace en deux temps trois mouvements) et les violets (qui peuvent voler). Seulement, à partir du moment où ils sont imposés en fonction des situations, il n'y a aucune stratégie réelle à mettre en place. Simpliste nous disions.

Pour balancer les Pikmin, il faut bien évidemment utiliser l'écran tactile et glisser son doigt dans la direction souhaitée, ce qui pose quelques problèmes d'ergonomie sur de longues sessions ou quand il faut viser vers le haut (spoiler : les jaunes peuvent aller plus loin que les autres). Par chance, le level design ne va pas chercher bien loin - hormis lors de rares passages. Simpliste (promis, nous arrêtons de l'écrire). 

Entre les niveaux, il y a l'opportunité d'aller dans un parc pour envoyer ses Pikmin recrutés chercher des trésors. Rien de sensationnel, juste l'occasion de gratter quelques points d'énergie en sus, sans rien faire. Dans le même ordre d'idée, chaque mission recèle des trésors à dénicher pour le 100 % et il existe quelques séquences bonus pour garantir une durée de vie un peu plus épaisse que les 7/8 heures nécessaires pour quitter la planète.