#PREVIEW - God of War III Remastered : nous avons joué avec Kratos 2.0

À l'approche de sa sortie, à la mi-juillet 2015, God of War III Remastered a enfin baissé sa garde et s'est laissé approcher par notre rédaction, le temps d'un combat contre plusieurs sous-fifres des dieux, mais aussi Poséidon lui-même. Si la sortie à outrance de portages a de quoi frustrer bon nombre de joueurs depuis quelque temps, la grogne est souvent amplifiée lorsque la plus-value apportée est nulle ou trop infime (en témoigne notre verdict sur le test de la version PSVita de GoW Collection...). Ici, nous arrivions avec ce petit préjugé en tête, préjugé qui a disparu quelques minutes (secondes ?) après le lancement du jeu...

God of War III Remastered n'est pas un simple portage [...], c'est un jeu PS4 à part entière.

"Woh", "Ouf", "Oh", "Put***", les interjections peuvent être nombreuses et plus au moins vulgaires au visionnage du menu, déjà, puis lors des premières cinématiques, avant d'atteindre le point G...oW lors des phases de gameplay. Certes, au niveau des cinématiques, seul un léger lissage semble avoir été réalisé sur celles de l'époque, probablement aussi pour ne pas créer un trop gros gap avec les évolutions graphiques apportées au restant du jeu, mais elles n'ont rien perdu de leur superbe malgré tout. Car oui, il y a un sacré gap... Les décors et environnements resplendissent, avec des améliorations apportées aux détails et aux textures, à l'égard de cette scène d'introduction avec les Titans montant vers l'Olympe. Les effets de sang prennent du relief et de la profondeur, mais le plus impressionnant reste le travail réalisé sur les reflets et autres effets de lumière, qui écarquillent les yeux. Oui, c'est du 1080p, oui c'est du 60 fps, et non, ce n'est pas seulement un élément marketing pour le coup. Quant aux lames d'Athena, elles n'ont pas pris une ride, mais plutôt une cure de rajeunissement, avec des effets lumineux et des halos associés qui renforcent les combos pour davantage de sensations à leur exécution. Aliasing, clipping et tearing n'ont pas daigné faire acte de présence, et nous les en remercions. La fluidité n'est pas en reste non plus, et les 60 images par seconde ne sont définitivement pas un frein à l'expérience revisitée, bien au contraire. En somme, nous avons bien cherché la petite bête, mais elle ne s'est pas montrée, grand bien lui en fasse. God of War III Remastered n'est pas un simple portage pour fêter la décennie de Kratos, c'est un jeu PS4 à part entière.

Il nous a été mentionné que le jeu testé était une version bêta datant de février, laissant sous-entendre qu'il pouvait subsister quelques bugs çà et là. Pour autant, nul problème quelconque à remonter, que ce soit au niveau de la gestion de la caméra, des séquences de gameplay ou bien des graphismes en général. La prise en main via la DualShock 4 n'a pas à inquiéter, tant les réflexes des touches sont instinctivement réassimilés après quelques instants, avec des mouvements de sticks rapides et adaptés, et des QTE ne souffrant d'aucun raté - Poséidon ne nous contredira pas... Pour finir, nous avons pu tester le mode Photo implémenté dans cette version. S'il ne fait aucun doute que ce petit ajout sympathique fait davantage office de gadget que de nouveauté innovante, il permet toutefois de réaliser des clichés personnalisés de vos combats, combos ou autres scènes d'anthologie de cette aventure. Le temps s'arrête pour un instant, via une pression sur le coin gauche du pavé tactile de la DualShock 4. Libre à vous ensuite d'appliquer un cadrage personnalisé, un filtre d'image, d'effectuer un zoom sur l'action en cours sans perdre pour autant de précision dans les détails affichés, de jouer sur l'intensité et la luminosité de l'image, bref, de garder un souvenir de Kratos sous son meilleur profil à ce jour.

Il ne reste désormais plus qu'à patienter jusqu'au 15 juillet 2015 pour, espérons-le, une confirmation de ces impressions et une redite du feu d'artifice de la veille sur nos PS4. What's next Santa Monica Studio ?