GC 2014 - PREVIEW - Mordheim: City of the Damned - Le jeu de plateau 2.0 se montre à nous
par NobunagashiMordheim: City of the Damned : Retour dans le monde de Warhammer.
De nombreux jeux de plateau ont eu droit à des adaptations vidéoludiques, et durant notre visite de la gamescom, nous avons eu l'occasion d'en découvrir un autre : Mordheim: City of the Damned.
Basé sur le jeu éponyme de Games Workshop, Mordheim se déroule dans l'univers de Warhammer, et plus particulièrement dans la ville du même nom, détruite par une comète, créant ainsi une catastrophe que les développeurs nous ont présentée comme "un Tchernobyl médiéval". Le corps céleste a laissé derrière lui certains fragments de valeur qui attisent la convoitise de bien des clans, certains ayant muté à la suite de l'accident. Le joueur entre en jeu à ce moment, prenant le contrôle d'un "warband" (groupe de guerre) pour explorer les ruines à la recherche de ces richesses.
Cette version numérique se veut très fidèle au jeu de plateau, pour ne pas décevoir sa base de fans déjà solide. Cette exactitude va de l'univers aux différentes races, en passant par la personnalisation des personnages qui permet d'attribuer différentes couleurs à leurs équipements, rappelant aux adeptes des figurines les nombreuses heures qu'ils ont pu passer le pinceau à la main pour colorer leurs petits êtres inanimés. Par ailleurs, le côté hardcore est également de la partie, la chance jouant un rôle primordial lors des combats et même des déplacements.
Tout dans Mordheim est régi par de nombreuses notions aléatoires, que ce soit les attaques, qui peuvent être critiques ou ratées, les sorts, qui peuvent invoquer une force chaotique pouvant se retourner contre le lanceur, et même des actions plus simples comme escalader un mur ou sauter. La chance n'est bien sûr pas le seul facteur important puisque chaque personnage dispose de ses propres caractéristiques qui amélioreront sa réussite pour tel ou tel geste.
Ce côté aléatoire s'étend aussi à la création de la carte, générée à chaque début de partie de façon procédurale. Le joueur s'y retrouve confronté à des batailles sans merci contre d'autres warbands dans un tactical-RPG au tour par tour. Sa zone de déplacement est limitée par ses points d'action (également consommés pour recharger une arme par exemple), tandis que ses combats sont limités par des points d'attaque, également utilisables pour des contre-attaques.
Par ailleurs, tout est fait pour que nous nous attachions aux personnages. Outre l'aspect "perma-death" qui pousse à faire attention à ses héros, ces derniers gardent également les séquelles des précédentes batailles. Cela peut se présenter sous la forme d'une jambe de bois par exemple... En outre, le moral de l'équipe va évoluer en fonction de ses victoires et ses défaites, ce qui pousse davantage à garder son chef de groupe en vie pour éviter la fuite des autres membres.
Il faudrait certainement deux fois plus de lignes encore pour mentionner tous les petits détails intéressants de Mordheim: City of the Damned, comme la possible attaque PvE dans la ville, le loot des corps, les différences de chaque race et chaque unité, l'importance du positionnement ou le friendly fire qui pousse à faire attention aux attaques de zones, mais peut-être vaut-il mieux laisser la surprise ? Inutile en tout cas de préciser que de notre côté, nous trouvons le principe très bon, et que les adeptes de l'univers et du jeu de plateau original seront totalement conquis.
Prévu sur PC pour début 2015, Mordheim: City of the Damned sera disponible en early access cet automne. De plus, le support de la manette étant déjà présent, Rogue Factor envisage peut-être de sortir son jeu sur PS4 et Xbox One, sans certitude néanmoins pour le moment.