Far Cry 3: Blood Dragon : 2007, nous voilà !
Côté gameplay, la nouvelle production d’Ubisoft offre une impression partielle de déjà-vu. Far Cry 3: Blood Dragon reprend en effet cette double approche du combat initiée par Far Cry 3. Le sergent Rex Colt peut donc entrer dans les bases ennemies par la porte de devant et faire fuser les rayons laser, tout en s’improvisant maître assassin, comme l’atteste sa maîtrise du shuriken et du sabre court oriental. Bien entendu, l’approche furtive est plus lente, mais récompense le joueur avec plus de points. Les takedowns sont de retour dans leur grande majorité et Rex a la possibilité de neutraliser tout ennemi qui ne l’a pas encore aperçu d’un simple geste.
Le FPS fait dans l’humour bête et méchant
En dehors de la progression dans la quête principale, qui a pour finalité de mettre un certain Sloan hors d’état de nuire, Rex peut s’emparer de bases ennemies pour débloquer des missions annexes, lesquelles donnent accès à des pièces pour les armes. Par rapport à Far Cry 3, la capture ne va pas chercher bien loin, exceptée l’introduction du dragon de sang. Cet animal est un dangereux saurien bipède malvoyant - à vos souhaits – et qui est capable de faire jaillir de puissants lasers de ses yeux. Fort heureusement, le bestiau peut s’avérer être un allié de poids, si tant est vous parveniez à l’appâter…
En dehors de son fidèle pistolet semi-auto, Rex possède un fusil d’assaut, un fusil d’action à levier rétro (emprunté à son pote Schwarzy), un fusil de précision, un arc, ainsi qu’une sulfateuse. Tout cet arsenal est améliorable, à l’image du héros qui gagne des compétences au fur et à mesure de ses pérégrinations via des pièces détachées.
Après, là où Far Cry 3: Blood Dragon diffère sensiblement de son aîné, c’est par la nervosité de son gameplay. De nombreuses phases - surtout vrai à la fin - délaissent le réalisme et font place à la surenchère. Dans l’ensemble, le feeling est plus nerveux. Pour ne rien arranger, le FPS fait dans l’humour bête et méchant avec son lot de citations typiques, certaines étant tirées du Septième Art. Rex connaît ses classiques et débite souvent des répliques plus ou moins bien senties en éliminant les méchants, à la manìère d'un certain grand blond à la chaussure noire. Le niveau ne vole jamais bien haut, mais les nombreux clins d'œil font passer la pilule.
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