Ghost Recon Breakpoint : Pour notre deuxième prise en mains, les Ghosts ont été au moins aussi bons que la dernière fois. Les soldats d’élite ont brillé grâce à de nombreuses nouveautés, bien que nous ayons déjà fait un bon tour d’horizon.
Ce n’est clairement pas la surprise qui dominait lors de ce test d’une heure. La pampa s’est présentée à nous dans les mêmes conditions que la dernière fois, en un peu moins bugué toutefois. Dire cependant que cette petite session n’était pas fun à souhait serait un mensonge odieux. D’autant qu’à cette occasion, nous avons pu former un groupe avec trois autres joueurs et ainsi découvrir d’autres personnages en plus du balèze Nomad. Fixit (incarné par votre serviteur), Fury et Vasily se sont ajoutés au roster sans pour autant faire office d’archétypes. Pourtant, des classes, il y en a bien et elles étaient au nombre de trois durant l’E3. L’assault, le sharpshooter et la panther font dans l’ultra classique sachant que la première catégorie est destinée aux fous de la gâchette, tandis que la seconde s’adresse aux snipers et la dernière aux spécialistes de la furtivité. Le field medic rejoindra bientôt tout ce petit monde avec un armement lourd et de quoi guérir toutes nos petites entailles.
Ubisoft est passé à quelque chose de plus ambitieux avec Ghost Recon Breakpoint.
Pour en revenir à notre vadrouille dans la nature, elle prenait place dans un contexte beaucoup plus scénarisé. Nous n’en savons pas beaucoup plus que la dernière fois du côté de l’histoire, ce qui est bien dommage vu que ce pitch sur l’opposition entre les Ghosts et les Wolves est une des choses qui distingue le plus Breakpoint de Wildlands.
Plus en tout cas que l’aspect survie qui n’apparait ici que sous sa forme la plus simple. Certes, il est question de crafting et de situations périlleuses avec des ennemis coriaces, mais nous restons dans un TPS tactique. En conséquence, c’est principalement le gameplay de Wildlands qui ressort quand la magie opère. Qui plus est, Breakpoint semble pour l’instant avoir un petit souci d’intelligence artificielle, rendant le terme survie encore moins approprié. Enfin, nous faisons les malins, mais nous avons tout de même pu nous frotter au béhémoth, un nouveau drone de combat gardant certaines zones difficiles. Le bougre s’est avéré excessivement compliqué à abattre et en a profité pour rouler allégrement sur notre groupe. Cela nous a au moins permis d’essayer l’évacuation des coéquipiers, l’une des nouvelles fonctionnalités du jeu.
Nos impressions : vivement !
Même si le bivouac, le camouflage dans la boue et la scénarisation ne sont pas des surprises, ils marquent le coup et montrent bien qu’Ubisoft est passé à quelque chose de plus ambitieux avec Ghost Recon Breakpoint. Reste maintenant à savoir ce que l’éditeur nous prépare pour la suite, surtout du côté du scénario, et à attendre patiemment de pouvoir remettre les mains dessus.