Dragon Ball Z: Kakarot : Des années de jeux de combat nous ont fait croire que la série Dragon Ball Z ne pouvait pas sortir de ce carcan. Le titre vient relever le défi d’une transition RPG avec une certaine aisance, sans être le jeu ultime de la franchise.
Coller des beignes et des Kame Hame-Ha à tour de bras, c’est maintenant dépassé. Gokû (ou Kakarot, un nom qui ne manquera pas de faire rire les lecteurs bon public) s’est assagi. Il rêve désormais d’explorer son monde, d’aider son prochain et de sauver la galaxie. L’univers de la série étant très vaste, c’est un luxe qu’elle peut se payer et quelque chose qui était finalement très attendu vu le potentiel d’un tel jeu.
Voilà une transition qui fait du bien à une licence qui méritait du changement.
Nous parlons quand même d’un Saiyajin, un guerrier surpuissant capable de voler et de faire d’autres choses impressionnantes du même acabit. Le terreau est fertile et toutes ces caractéristiques se retrouvent très bien dans les mécaniques de jeu. Parcourir le monde en volant à toute vitesse est un très bon exemple de feature enivrante. La map (du moins celle de la démo) s’avère assez vaste pour ce genre d’extravagance. Là où ça coince, c’est dans le la façon de meubler plus ou moins évident de celle-ci. Chasser le dinosaure est par exemple une idée sympa, pécher et cueillir des fruits dans les arbres en revanche... ce n’est pas le même délire.
Dans le même genre, la collecte des orbes Z sent aussi le chien mouillé. Nous avons ici des items à collecter qui s’avèrent essentiels à la progression de votre personnage. Le hic, c’est qu'ils ont été dispersés absolument partout dans l’environnement à la manière des pièces dans un jeu Mario. Difficile de voir où veulent en venir les développeurs avec cette idée, son intérêt n’a en revanche pas dépassé les cinq minutes, ce qui pourrait poser de gros problèmes de rythme et de farming imposé si le jeu ne change pas de direction.
Reste que Dragon Ball Z: Kakarot a compris la nature profonde d’un RPG. Les quêtes plus ou moins épiques sont au rendez-vous avec leur lot de leveling, de fiches de personnage et de héros charismatiques. Le seul défaut à cette aventure est finalement que les fans de la série en connaissent déjà l’issue. À côté de ça, le jeu nous fait une très bonne surprise en intégrant un système de combat au moins aussi complet que celui des jeux de versus fighting. Une bonne nouvelle qui est contrebalancée par un character design douteux qui ne manquera pas de faire rugir les fans les plus hardcore.
Nos premières impressions : bon !
Voilà une transition qui fait du bien à une licence qui méritait du changement. Paradoxalement, les combats dynamiques restent l’une des fonctionnalités fortes de ce Dragon Ball Z: Kakarot. Et si l’essentiel est présent, il faudra surveiller que le titre n’aille pas se vautrer dans les eaux boueuses des RPG vides et très portés sur le farming. Quant à l’apparence des personnages... il y a de fortes chances que les joueurs doivent se soumettre à ce problème.