Contra: Rogue Corps : Konami nous a fait une petite surprise en sortant Contra: Rogue Corps de son chapeau. Malgré le nom il n’y a pas grand-chose qui rattache le jeu à la série, ce qui ne nous a pas empêchés de nous amuser.
Ce n’est pas la première fois que le nom de la saga culte est profané dans un jeu qui ne lui ressemble pas. Il suffit de penser à Contra 2028 pour étayer nos propos, et à tant d’autres avant lui qui sortaient des sentiers battus. Malgré tout, les puristes sont montés au créneau une fois encore pour pester. Le secret du bonheur réside pourtant dans l’abandon pur et simple de nos espoirs de fan. Passé cette étape cruciale, nous pouvons alors apprécier Rogue Corps à sa juste valeur sans tiquer sur la présence d’un panda équipé d’un minigun ou sur le fait que le jeu ne reprenne pas tous les codes de la série.
Mieux vaut partir du principe que le jeu n’est qu’une plaisanterie pensée pour la détente.
Contra: Rogue Corps n’est rien de plus qu’un défouloir débridé qui fait bien le taff quand il s’agit de se vider la tête. Le joueur peut mitrailler dans tous les sens et faire exploser tout ce qui l’entoure avec le cerveau en mode off. Pas de difficulté excessive en vue, c’est idéal pour pouvoir se concentrer sur des scènes d’action qui parviennent à nous tenir en haleine malgré une technique un poil limitée. Idem pour l’humour plus gras qu’une tâche de friture que nous apprenons à apprécier au fur et à mesure du jeu. Ce dernier fait dans la surenchère et l’immaturité la plus totale, mais ce n’est pas bien grave, puisqu'au final, Contra: Rogue Corps sait se montrer divertissant, et c’est tout ce que nous lui demandons.
Pour ceux qui prennent les choses très au sérieux, Contra: Rogue Corps peut aussi se montrer intéressant. Entre deux scènes de surf à dos de missile, le titre dévoile son lot de loot, crafting et upgrades en tout genre. Rien de bien folichon en fin de compte, mais Rogue Corps possède juste assez de matière pour ne pas paraître fade. Les joueurs assidus s’amuseront ainsi à passer chez le chirurgien pour augmenter certaines capacités ou bien feront de la manufacture d’armes. À ce propos, certaines d’entre elles ont un ressenti vraiment sympa, comme la tronçonneuse géante, aussi badass que son nom l’indique.
Nos premières impressions : bon
C’est tout ce que nous pouvons dire pour l’instant au sujet de Contra: Rogue Corps qui n’a pas l’air aussi vilain que certains le pensent. Pour ne pas bouder son plaisir, mieux vaut partir du principe que le jeu n’est qu’une plaisanterie pensée pour la détente, bien loin des Contra originaux. Ceux qui en désirent plus pourront toujours se rattraper sur du contenu plus sérieux. Hormis les améliorations que nous évoquions plus haut, Konami a aussi mentionné plusieurs modes multijoueurs qui devraient ajouter un peu de piment à une sauce déjà relevée.
c'est quoi la prochaine étape? un super castlevania karting? 
et à vouloir chercher un plus large public ça ne plaît à personne et ça fait un bide...