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Driver 76: Roulez aux Seventies<

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Driver 76 est un plongé dans l'époque des "pattes d'eph." à 200%. Musique, voiture, look des personnages, tout est là pour plonger le joueur dans un monde seventies mais est-ce suffisant pour que ce jeu soit indispensable à sa ludothèque ?

 


 


Fondé en 1999, la famille des Driver s’agrandit afin de faire place à un nouvel opus, Driver 76, sur PSP cette fois ci. On ne peut donc pas dire que Driver 76 est un simple portage des anciens opus précédemment sortis sur presque toutes les consoles existantes, étant donné qu’il suit le fil de sa propre histoire. Le principe de Driver est, et à toujours été, de mener à bien les missions proposées souvent (voir presque tout le temps) par le biais de voitures en tout genre.

Le jeu tourne donc véritablement autour d’une ambiance mécanique, mêlant voitures sportives à voitures de luxe.






Vous retrouvez Ray et Slink, deux personnages de Driver Parallel Lines. Le jeu se déroule deux années plus tôt, à New York. Driver 76 raconte l'histoire de nos deux anti-héros sur un ton plutôt comique. Vous découvrirez comment ce duo complètement incompatible se met dans les pires embrouilles possibles (vols de voitures, tueries, infractions en tout genre…).

Vous allez en fait incarner Ray, un jeune New-yorkais qui cherche à conquérir la femme de ses rêves qui, malheureusement pour lui, s’avère être la fille du chef de triade le plus puissant de la ville. Il vous faudra donc combler les besoins de son père afin de l’acheter et de pouvoir enfin vivre heureux avec sa fille protégée.
 

Le titre n’a malheureusement rien d’original et nous propose une histoire souvent dénouée de sens qui reste répétitive au possible. La plupart des missions consistent à voler des voitures à de riches propriétaires ou à détruire certains véhicules.

Les quêtes annexes et autres mini-jeux se passent aussi au volant de voitures en tout genre, ce qui est dommage car de ce fait, ils ressemblent fortement aux missions en elles-mêmes.






D’un point de vue graphique, le jeu reste agréable à regarder mais l’on rencontre quelques défauts minimes, tels que les arbres ou encore les devantures de certaines boutiques ou autres façades d’immeubles. Par contre, les voitures sont bien modélisées et l’on apprécie les quelques détails présents (autocollants, jantes, pots d’échappements…).

D’ailleurs, les accidents que vous pourrez occasionner sont dotés d’une figure de style assez originale, car lorsque vous rentrez dans une voiture, le jeu ralentit avec une lumière blanche, ce qui rend les chocs assez puissants. Par contre, on sent le clin d'oeil à GTA quand, par exemple, le capot de votre véhicule est endommagé et qu’il s’envole.

Les paysages, quand à eux, sont très bien rendus, comme le coucher du soleil par exemple.
Par contre, la luminosité laisse parfois désirer dans les phases nocturnes du jeu, car l’on n’y voit vraiment pas grand-chose.

Enfin, l’interface rétro du jeu reflète beaucoup l’époque du jeu, et colle parfaitement avec l'ambiance "seventies".


 



La prise en main du jeu est assez simple et il est assez grisant de se promener dans les rues de New York en voiture. Mais cette facilitée de conduite n’est malheureusement pas applicable à tous les types de voitures proposés. En effet, très logiquement, avec une voiture sportive, la vitesse étant beaucoup plus élevée, les virages sont plus durs à appréhender et il est beaucoup plus difficile d’éviter les voitures à ce stade.

Il aurait cependant été apprécié de pouvoir choisir entre le pad et les flèches (les voitures se pilote au pad seulement). Un petit détails qui rendra la vie dure aux allergiques du pad de la PSP.

Pour ce qui est du chargement du jeu, la note est plutôt négative. Le temps de chargement des missions est conséquent, tout comme les chargements des cartes pendant que vous conduisez, ce qui peut irriter facilement.

En revanche, il vous est possible de tirer depuis votre véhicule, ce qui reste essentiel pour certaines missions.





Les missions principales constituants le jeu sont assez faciles à boucler et ne sont pas assez difficiles, ce qui est regrettable. Mais les défis et autres mini-jeux sont là afin de prolonger la vie du titre d’Ubisoft, car ils sont souvent plus difficiles à terminer. Certains vous permettront même d’empocher la voiture de votre adversaire, spécialement en mode multi-joueur, qui d’ailleurs est assez complet. Cependant vous ne pourrez pas affronter plus d’un joueur. Dommage car cela aurait pu pimenter certaines courses.

Le titre est très répétitif et, de ce fait, est assez lassant à long terme mais c'est un constat souvent applicable à ce style de jeu.

Par contre, le choix de voiture proposés est considérable avec des voitures aux allures rétro formidables.






La bande-son de ce jeu est très bonne et est vraiment ancré dans l’époque du jeu. Vous retrouverez un bon nombre de musiques disco, tout droit sorties des seventies ! Driver 76 vous emportera dans la fièvre du samedi soir, et l’on apprécie, car de moins en moins de jeux nous propose ce type de musique rétro. Vous y retrouvez souvent quelques ressemblances discrètes à GTA, sans doute comme hommage ou peut être par manque d’inspiration... Mais je ne vous en dis pas plus.

Quand aux bruitages, ils sont parfait, un sans fautes; tout comme les voix qui collent toujours avec les personnages. D’ailleurs, le fait est qu’elles soient en français est bénéfique au titre d’Ubisoft.





A la manière d’un GTA, mais cette fois vraiment tourné vers la culture automobile, Driver 76 s’impose facilement avec tout de même quelques petits défauts (démarche des personnages ou encore le fait que seulement deux personnages interagissent véritablement avec le scénario).

Mais, dans l’ensemble, il n’aura pas de mal à vous transporter dans les années 70 grâce à ses musiques discos douces mais à la fois énergiques ou encore au style graphique décidément tourné vers l’époque. A posséder pour tous les amateurs du genre !



Source : Notre testeur shinigami35

 

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