TEST - La simulation est entrée dans une nouvelle ère

Nous étions donc les invités de l’inauguration d’un des centres Simuzone, celui situé sur le Parc de loisirs Aérosphalte de La Ferté Gaucher où vous pouvez d’ores et déjà retrouver bon nombre d’activités de sports mécaniques. Accueillis avant l’ouverture au grand public, nous avons ainsi pu tester quelques simulateurs et nous faire une opinion bien plus précise et détaillée sur les simulateurs d’IMS Solutions.

La salle du Simuzone.

Nous arrivons sur le site, et trouvons une toute petite salle dans laquelle une équipe s’affaire à peaufiner les derniers réglages et paramétrages. Cette salle, bien que petite, est emplie de simulateurs GTR-200, écrans LED de plus de 120 cm de diagonale mais aussi de deux autres équipements encore plus impressionnants que nous vous détaillerons par la suite. Plusieurs PC sont disposés à côté des télévisions, ils sont équipés de processeurs i5/i7 avec 8 Go de RAM, pour des performances optimales.

Un GPH-120.

La premier équipment surprenant est un GTR-400, qui est équipé de quatre vérins électriques, deux devant et deux à l’arrière, ce qui suggère une immersion encore plus totale que sur le système à deux vérins. Ce dernier a un système de harnais malicieusement accroché au sol, ce qui, une fois bien sanglé sur la poitrine, aura pour effet à chaque freinage de faire ressentir à son passager une sensation de serrage proche de la réalité.

Nous essayons donc ce premier modèle sur le jeu rFactor, connu des joueurs PC. Les ressentis sont encore plus impressionnants car les quatre vérins permettent de reproduire bien plus fidèlement les effets de freinage et d’accélération que le système à deux vérins. L’immersion est proche du réel, mais une fois encore, le jeu montre ses limites en termes de sensations car la simulation sur jeu de piste demeure relativement lisse et monotone. Mais cela est une nouvelle fois de courte durée, puisqu’après avoir fait part de notre point de vue à l'équipe technique, nous pouvons à nouveau tester ce simulateur avec LA référence en simulation de rallye : DiRT 2. Là encore, les sensations sont décuplées et le système quatre vérins complètement exploité. Nous ressortons du simulateur avec quelques douleurs musculaires, issues de la crispation que nous puissions avoir lors de la conduite par le fait de vouloir naturellement compenser les mouvements des vérins.

Pour étayer tous ces superlatifs, voici la vidéo de Kris Meeke, pilote professionnel de rallye, testant le prochain DiRT 3 sur un GTR-400 :

Puis, c’est au tour d’un engin encore plus étonnant de nous être présenté : le cockpit de F1.

Tout en fibre de verre, ce cockpit se compose d’un volant Logitech G25 ainsi que d’un pédalier customisé par IMS, sans oublier les quatre vérins électriques couplés au système D-Box. Il embarque un kit audio complet Logitech Z-5500, allant des enceintes situées de part et d’autre de la position de conduite au caisson de basse à l’arrière.

Le caisson de basses du Logitech Z-5500

En face de nous, trois écrans Acer d’une vingtaine de pouces offrent une vue panoramique sur les circuits de F1 et un petit boîtier noir est posé sur les écrans : il s’agit du système Nvidia 3D Vision.

Nous enfilons donc les lunettes prévues à cet effet et nous lançons sur les circuits F1. Il est très difficile d’anticiper les virages avec la 3D, qui provoque une absence de profondeur et donc de visibilité sur l’arrière plan. Même si l’effet est certes plaisant et le rendu assez impressionnant, sur la durée, il l’est beaucoup moins. Nous continuerons d’ailleurs sans ensuite pour profiter davantage du simulateur : effets visuels bien plus appréciables, peut-être n’est-ce qu’une question d’habitude à prendre, mais le temps nous était compté et nous ne voulions pas en perdre une miette...

Le cockpit déçoit quelque peu par sa position de conduite peu confortable (également en fibre de verre) et une étroitesse pour les jambes. Certes, les pilotes de F1 ne sont pas vraiment à leurs aises dans leurs bolides, mais certains câbles du G25 bloquaient en plus les genoux. Maintenant, ce ne sont que de maigres détails qui pourront être corrigés, aussi bien pour les câbles que pour l’assise à rembourrer. Mais quand on connaît le prix de vente de ce simulateur, cela peut choquer.

Une petite vidéo vaut mieux que tous les mots :

Nous finissons notre visite de la salle Simuzone, telle qu’elle sera proposée à tous les amateurs de simulation par la suite.