Dark Souls III : Il est temps de dire adieu à l'une des plus formidables franchises de ces dernières années.
Alors voilà : c'est fini. L'aventure, la souffrance, la douleur, tout est terminé. Dans un ultime élan de transcendance, une dernière bribe d'apothéose, la flamme Dark Souls III s'est éteinte. Dans une forme de logique, la pépite noire de From Software ne laisse derrière elle qu'un océan de cendres et de poussières, comme autant de souvenirs qui resteront à jamais. D'une certaine manière, et fort heureusement, The Ringed City est la conclusion que les fans espéraient, sacralisant tout le savoir-faire d'un studio maîtrisant son sujet comme personne. Nous ne pouvions rêver mieux même si les songes, dans Dark Souls, ne sont très souvent qu'une vague illusion, une oasis dans un désert de cauchemars.
La meilleure façon de dire adieu.
Là où Ashes of Ariandel, paralysé par ses maigres ambitions, ne réussissait pas grand-chose, The Ringed City fonctionne comme un poignard qui s'enfonce toujours plus en profondeur dans les plaies formées dans le passé. Il faut comprendre par là qu'il faut s'attendre à un challenge retrouvé, qui s'explique autant par un level design, tout en verticalité et en plongeons dans le vide (comme s'il fallait s'abandonner), atteignant son paroxysme, que par un bestiaire ne manquant ni de peps ni de puissance. From Software a aussi misé sur les obstacles qui rappellent que tout, absolument tout, nous veut du mal dans Dark Souls III. En réhabilitant ces sensations et ces blessures, les développeurs parfont le baroud d'honneur, n'oubliant pas de le lier au lore de la franchise, mais aussi DLC qui le précédait.
En outre, The Ringed City boucle brillamment la boucle en nous mettant en face de boss, certes moins impressionnants que le jeu principal, qui valent leur pesant de skills pour les terrasser. Un autre constat qui tranche, positivement, avec Ashes of Ariandel et laissant à penser que ce deuxième DLC s'inscrit dans la pleine continuité de Dark Souls III, un peu comme si un membre lui était poussé. Tous ces éléments juxtaposés font de The Ringed City un nouveau joyau, qui tiendra en haleine pendant une bonne dizaine d'heures d'énervement et de succès brefs en fonction de vos prouesses et de votre envie de percer l'ensemble de ses secrets.
C'est donc avec une pointe de tristesse que nous écrivons ces probables derniers mots - à moins d'une heureuse surprise - sur la saga Dark Souls. Une saga qui se révèle finalement un combat contre soi-même plutôt que face à des monstres de plus en plus effrayants et retors. Une saga qui se mérite, à l'image de The Ringed City, la meilleure façon de dire adieu à tous ces accomplissements ayant transformé bien des joueurs : en réinstallant le maître sur son trône. Un immense merci à From Software pour tous ces faits d'armes et ces moments de fierté. Qu'importe si des manettes n'y ont pas survécu.
 Maxime CLAUDEL (Saint_Pitch)Rédacteur - Responsable des tests |
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| Fan de LEGO, de sports (NBA, foot, F1), de cinéma, de technologie, de jeux vidéo (lol). Amateur de jolies femmes et (gros) joueur de Magic: The Gathering. | ||
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Je me réjoui de me relancer dans Dark Souls 3, ça attendra un petit moment mais j'ai hâte.