Castle of Illusion Starring Mickey Mouse : ... Mickey danse ?
Mickey et Minnie se baladaient amoureusement, rêvant de leur futur et profitant au maximum de leur idylle légendaire et éternelle. Malheureusement, leur quotidien de rêve va se transformer en cauchemar à cause de l’infâme sorcière Mizrabel, bien décidée à voler la jeunesse de la petite amie de Mickey. La souris de Disney doit donc se rendre au Château des Illusions pour sauver sa belle, en récupérant les sept joyaux qui lui permettront de rejoindre le donjon où est enfermée Minnie. Bien entendu, le chemin sera semé d’embûches…
Le spectacle ne laissera personne de côté ou indifférent.
De loin, Castle of Illusion Starring Mickey Mouse a tout d’un conte comme les petits devenus grands aimaient en lire quand ils n’avaient pas encore l’âge des responsabilités. De près aussi à dire vrai… En analysant un peu, Mizrabel ressemble à une Comtesse Bathory bon enfant, paralysée par son désir d’obtenir la jeunesse éternelle. De son côté, Mickey est l’archétype du prince charmant qui fera tout son possible pour porter secours à sa dulcinée. Forcément, le pitch du jeu est simpliste, mais n’est pas pour autant déplaisant à suivre, eu égard à cette propension à la niaiserie nostalgique, du temps où tout le monde oubliait ses problèmes. Une petite bouffée d’air frais, qui plus est à une heure où la guerre ou l’apocalypse nous servent de repas quotidiens, tranquillement installés sur le canapé.
Histoire d’enrober cette histoire féérique qui finira bien quoi qu’il arrive ("ils vécurent heureux et eurent plein de petits souriceaux…"), SEGA a opté pour une 2,5D magnifique à bien des égards. Ainsi, d’un point de vue graphique, difficile de prendre en défaut ce Castle of Illusion Starring Mickey Mouse tant il est une merveille visuelle. En quelques mots, les animations, notamment celles de Mickey, sont bourrées de détails (les mimiques mignonnes…), tandis que les modèles 3D arborent une modélisation d’orfèvre, à même de mettre en exergue l’univers Disney. À cela s’ajoutent des environnements fourmillant de vie, avec un travail sur plusieurs plans renforçant l’immersion dans ce que nous pourrions appeler un véritable dessin animé. En bref, même sans manette, le spectacle ne laissera personne de côté ou indifférent.
Ce constat dithyrambique est similaire sur la partie sonore. Déjà, parce que les développeurs ont fait appel aux voix originales (anglais sous-titré français) afin d’épouser au mieux la personnalité des héros et vilains. Aussi, parce que les musiques sont entraînantes et plutôt bien adaptées aux différents environnements traversés.
Commenter 10 commentaires
nous n'avons aucune créativité et aucune idée de nouveaux jeux du coup on va en ressortir des vieux qu'on vendra bien chère et les gens diront que c’est super cool a cause de leur nostalgie
( sans parler des jeux qui sortent tous les ans avec XX versions et XX DLC présent dans le disque )
Après, je préfère un remake de qualité que du neuf tout moisi. Après, du neuf de qualité... cela me va aussi ^^
C'est juste dommage qu'ils aient fait un remake de la version Megadrive et non pas celle sortie sur Master System qui lui était bien supérieure, surtout côté liberté :/
Est-ce qu'ils ont gardé les bruitages comme dans le 4e opus sorti sur 3DS et DuckTales ? Ça faisait le charme du jeu, j'espère qu'ils y sont toujours sinon c'est un gros point négatif pour le côté nostalgique :/
Exact, j'ai passé des dizaines d'heures sur cette version (me rappelle des pièges basés sur des boules à picots lol) !
Mais bon je vais pas bouder mon plaisir et me jeter sur ce remake