Assassin's Creed Chronicles: China : Comme China avant lui, India peine à convaincre. Rendez-vous en Russie ?
Dans Assassin's Creed Chronicles: India, il est question d'Arbaaz Mir, un assassin plus intéressé par la princesse Pyara que par la lutte contre les Templiers. Mais quand Hamid, son mentor, se fait enlever, il est bien obligé de reprendre sa tâche première, d'autant que les Templiers sont partout, y compris dans la Compagnie des Indes orientales avec des agents infiltrés. Aussi, les maharadjahs se font assassiner les uns à la suite des autres et c'est un peu le souk dans le pays...
Assassin's Creed Chronicles: India est une vraie plaie à jouer.
Si l'intrigue est globalement plus intéressante que China, qui accouchait d'une simple histoire de vengeance, elle n'élève pas non plus le niveau, notamment en termes de métahistoire. De ce point de vue, c'est encore une immense déception. Graphiquement, l'habillage façon aquarelle sur papier Canson est plutôt joli, mais souffre de quelques lacunes techniques – bugs visuels, aliasing, ralentissements – qui ombrent beaucoup trop le tableau pour un simple titre en 2,5D. C'est dommage, car les lieux traversés sont plutôt variés et mis en exergue par une direction artistique faisant honneur aux beaux paysages de l'époque.
Côté gameplay, ne vous attendez pas à une quelconque évolution par rapport à Assassin's Creed Chronicles: China. Toujours aussi bancal, il compacte celui des épisodes canoniques avec un mélange d'action molle du genou et d'infiltration retorse au sein d'environnements architecturés avec un level design au mieux quelconque, au pire chaotique. Très franchement, Assassin's Creed Chronicles: India est une vraie plaie à jouer. Comme son prédécesseur, malgré les quelques ajouts çà et là (équipement différent, phases de sniping). En résumé, les combats sont toujours aussi punitifs et mal fichus et les sauts toujours aussi « Ça ne passera pas ? Mais si, ça passe ».
La durée de vie se situe dans la moyenne avec ses 3/4 heures de calvaire. Il y a ce système de scoring basé sur des médailles (Ombre, Silencieux, Assassin), des défis supplémentaires et le New Game+ pour la replay value. Mais il n'est pas certain que vous ayez envie d'incarner cet Arbaaz Mir outre mesure. Hélas, que ce soit en Chine ou en Inde, les chroniques ne se déroulent pas vraiment comme prévu... Il restera la Russie pour sauver ce chapitre du marasme.
TEST - Assassin's Creed Chronicles: China - Un spin-off cantonné à pas grand-chose
- Encore un « nouveau » héros
- La direction artistique
- Mêmes défauts que China...
Commenter 3 commentaires
C'est très beau esthétiquement.
Certes, ce n'est pas passionnant, mais c'est vraiment très beau, pleins de clins d'oeil à la série bien fait.
Mais le jeu est je trouve très exigeant et n'est pas véritablement mon style de jeu, mais c'est sympa à jouer quand même.
Enfin moi qui suis hyper fan de la série AC, c'est "acceptable" et ça vaut un regard.
Ce n'est pas un petit jeu fait par des indépendants à la va vite, y'a des moyens et ça se voit.
Je suis globalement d'accord avec le test, ça n'est pas "passionnant", mais ça n'est certainement pas infâme non plus.
j'ai déja vu quelques jeux similaires où c'était franchement barbant et ennuyeux à mourir.
Là, à mon avis, il faut y jouer genre 1 chapitre par jour, vraiment par petites petites doses.
Ce n'est pas un jeu de baston à la Double Dragon, c'est un jeu très technique et en effet punitif qui en règle général ne me plait pas.
Mais ça aurait été facile, les gens auraient aussi gueulé et critiqué le phénomène.
C'est un jeu à l'ancienne avec des graphismes moderne, faut aimer.