La chute du IIIème Reich ?
Les nazis sont de retour… Et après avoir été de sortie à l’E3 2013 en juin 2013 (non, ce n’était pas un débarquement, bien essayé...), les vilains pas beaux étaient logiquement présents à domicile, en Allemagne, à la gamescom. Bien sûr, vous l’aurez compris : nous autres journalistes - de guerre - avons eu droit à un nouvel aperçu de Wolfenstein: The New Order, le prochain FPS estampillé Bethesda et, surtout, futur opus d’une franchise bien connue des amateurs du genre.
Cette fois-ci, nous avons pu vivre la dernière partie du prologue, qui démarre en 1944, à un moment où il s’agit d’infiltrer un château pour se débarrasser des ennemis. C’était l’occasion de voir que ce Wolfenstein: The New Order semble soigner la narration, étant donné que les cinématiques sont assez nombreuses et mettent en exergue des personnages finement écrits, dans le sillage d’un Irlandais assez bourru et d’un bleu n’ayant aucune confiance en lui. À ce sujet, le héros ne manquera jamais de le rassurer, même quand il vomit en atterrissant dans un labo poisseux et cachant des expériences bizarroïdes. En outre, certaines séquences donneront lieu à des choix à faire, en espérant qu’ils aient une incidence sur l’intrigue.
Côté gameplay, force est de constater que le titre est résolument tourné vers le passé. Cela se matérialise autant par cette jauge de vie à l’ancienne (qui ne remonte pas automatiquement, sauf les unités) que ce feeling très bourrin (il suffit juste de canarder des nazis qui arrivent par dizaines, quand ce ne sont pas des "monstres" mécaniques qui s’en mêlent). Forcément, le but de Wolfenstein: The New Order n’est pas de révolutionner la catégorie FPS, mais bel et bien d’offrir un peu de nostalgie - jouissive - aux joueurs. En parlant de ça, sachez qu’il y a la possibilité de s’équiper de deux armes, histoire que les débats se terminent en boucherie et grand spectacle, en sacrifiant un peu de vitesse (recharger prend plus de temps).
Sinon, pour le reste, le jeu de Machine Games sert la panoplie habituelle : système de couverture déjà vu, quelques interactions avec le décor (souvent aléatoires au niveau de la destruction, certains éléments friables ne bougeant pas d’un iota après avoir essuyé des tirs), des médikits pour régénérer sa santé, une armure pour encaisser davantage de dégâts, un arsenal mêlant tradition et anachronisme… Le tout, dans un univers ô combien sympathique – au sens figuré, cela va de soi.
En conclusion, fort de sa prise en mains calibré et recyclant des mécanismes ayant fait leurs preuves, Wolfenstein: The New Order devrait plaire aux amoureux de la saga et à ceux qui veulent un peu d’exotisme dans la famille des FPS de guerre.
