God of War III : notre test complet

Après un premier épisode sur PlayStation 2 qui posait les bases, puis un second sur la même console qui a carrément instauré un nouveau standard graphique, Kratos est de retour sur console de salon . Il allie cette fois-ci qualité graphique et puissance de la console.

Dès les premières secondes du jeu, nous sommes envoûtés. God of War III est beau, God of War III est grand, tels sont les mots qui ont résonné dans nos têtes. Accompagnés des titans en train de gravir le Mont Olympe, nous découvrons un Kratos extrêmement détaillé : les muscles se contractent, les veines ressortent, le visage du spartiate s'anime en même temps que les actions qu'il effectue. Tout est fait pour optimiser le réalisme de notre dieu de la guerre. De son côté, l'animation n'est pas moins extraordinaire. Un soin très particulier a été apporté au héros, ce qui en fait sûrement l'un des plus beaux personnages de l'histoire du jeu vidéo. 

Malheureusement, nous regrettons que les ennemis aient été moins travaillés, notamment quelques dieux, assez mal animés et retranscrits. Mais la qualité et la diversité du bestiaire viennent tout de suite faire oublier cette fausse note : des simples fantassins aux dieux, en passant par les titans, golems, centaures et beaucoup d'autres, Kratos n'a peur de rien, et rien ne l'arrête (enfin presque).

Le jeu fait également des merveilles dans un autre domaine, sans aucun doute: les décors. Les développeurs de Santa Monica Studios se sont surpassés pour nous offrir des arrières plans et décors d'une diversité et d'une qualité exemplaires. Bien que certaines textures manquent de détails, le constat général est largement positif. Se battre sur le corps des titans ou avec ces derniers en fonds, voyager à travers le Mont Olympe et les Enfers, n'aura jamais été aussi excitant.

Mention spéciale pour les effets de lumière et de transparence, purement sublimes. En effet, l'eau a elle aussi  profité d'un énorme travail de la part des développeurs. Cependant, ce qui reste le plus bluffant est l'absence quasi-totale d'aliasing (ou alors il faut bien chercher), et le temps de chargement extrêmement court entre le menu et l'accès à l'histoire ou aux défis (de l'ordre de quelques secondes). De plus, une fois entrés dans le jeu, plus aucuns loading, tout cela, sans installation sur le disque dur. Chapeau bas messieurs les développeurs.

Au final, tout comme God of War II en son temps, ce troisième et dernier opus de la série impose pour les titres du genre un nouveau standard graphique. Ce dernier sera sûrement difficile à surpasser, car les graphismes, alliés à l'ingéniosité des level-designer qui ont su exploiter la PlayStation 3 et la mythologie grecque à merveille, invitent à un voyage fabuleux à travers l'Olympe.