Nous avons piloté les bolides boostés par le Frostbite 3.
Need for Speed: Rivals, les joueurs en attendent beaucoup, de ce premier épisode next-gen (qui sortira aussi sur consoles actuelles, rassurez-vous), et nous avons eu la chance de le tester dans le cadre d’une compétition entre joueurs organisée en plein milieu du stand EA de l’E3 2013.
Graphiquement, rien à redire, le Frostbite 3 fait le boulot, avec une lumière sublime, des effets de pluie très réalistes, des bolides plus que ressemblants, mais une gestion visuelle des dégâts qui aurait pu être améliorée. D’ailleurs, le système de collision dans son ensemble manque de vraisemblance : en fonçant à pleine vitesse sur un adversaire arrêté car victime d’une tête à queue, nous avons subi l’entièreté des dégâts… logique. Et ce à plusieurs reprises. Dans la même idée de technique arriérée, nous avons pu apercevoir un véhicule civil à l’arrêt… à plusieurs mètres au-dessus du sol. Mettons cela sur le compte du fait qu’il s’agisse d’une simple démo, et que la version finale devrait tenir la route.
Pour la compétition en elle-même, elle devait désigner le meilleur rival et le meilleur policier parmi trois groupes composés de trois pilotes de chaque camp, répartis sur trois sessions de jeu différentes. Pour cela, nous étions lâchés librement sur une portion de la carte, magnifique visuellement donc, où nous pouvions soit défier nos rivaux et ennemis, soit nous contenter de profiter de la carte pour accumuler des points en driftant, sautant et accumulant les combos. Les rivaux pouvaient encaisser leurs points définitivement en passant par leur planque, tandis que se faire crasher par un policier lui attribuera tous nos points durement récupérés. Fun et arcade, le jeu profite d’un pilotage en adéquation, qui n’est pas forcément là pour faire ressentir la vraie physique des voitures. Nous avons cependant jugé les bolides lourds, lents, avec une forte absence de sensation de vitesse, dommage pour l’immersion. Difficile d’en dire plus sur ce projet, qui ne nous a pas forcément transcendés donc, mais que nous n’avons pu juger que sur une faible portion de son contenu.