Prêts pour la grande aventure ?
Présenté en version jouable sur le stand d’Atlus, Dragon’s Crown a donc bien voulu se laisser approcher, le temps de quelques minutes à trancher du monstre au sein de donjons labyrinthiques. Au cas où vous le sauriez pas, il s’agit ni plus ni moins que d’un digne descendant de Golden Axe, ancêtre des beat them all sans qui le genre n’en serait pas là aujourd’hui. Voici sans plus tarder nos premières impressions, la tête encore dans les nuages.
Il faut bien l’avouer, Dragon’s Crown est une baffe graphique, du moins sur PSVita, la version que nous avons eue entre les mains. Pour faire simple, l’écran affiche une tonne de détails, procurant un sentiment de quasi relief à ce titre en side-scrolling. Ajoutez à cela des effets généreux et une palette de couleurs riche et vous obtiendrez un véritable bijou visuel, qui donne envie de continuer l’aventure et d’en voir le bout. C’est d’autant plus vrai qu’il y a une réelle identité artistique.
Pour le reste, Dragon’s Crown offre la possibilité d’incarner plusieurs personnages directement hérités des univers d’heroic-fantasy (un nain, un guerrier, un elfe, un enchanteur, une sorcière), aux capacités et caractéristiques propres. Forcément, Vanillaware met en face d’eux un bestiaire relativement varié, en sachant qu’il est possible de monter certains monstres (comme dans Golden Axe, tiens tiens). En prime, le titre est jouable en coopération jusqu’à quatre.
Histoire d’aller plus loin que son illustre ancêtre, Dragon’s Crown a décidé de pousser l’ingrédient RPG de manière à rendre le gameplay davantage profond. Cela passe par un indispensable système permettant de gagner de l’expérience et, aussi mais surtout, par du loot en veux-tu en voilà. D’ailleurs, vous avez tout le loisir de balayer l’environnement avec le stick droit, afin de dénicher encore plus de trésors bien cachés. La richesse, ça se provoque.
En un mot comme un cent, le jeu édité par Atlus promet de longues heures de plaisir. Hallucinant de beauté et très agréable à jouer, il a tout pour remporter les suffrages, pour peu que l’histoire tienne la route et que les mécaniques ne lassent pas trop vite.