Cela dit, l'entreprise envisage toujours de s'adapter aux tendances futures du marché.
Phil Spencer a déclaré que l'approche de Microsoft concernant la connexion obligatoire et l'occasion ne changera pas. Écrites noir sur blanc sur Xbox Wire, celles-ci sont définitive. "C'est notre politique" dira Phil Spencer à propos de la page détaillant le fonctionnement des licences sur Xbox One.
Cependant, Microsoft se dit prêt à s'adapter aux nouvelles tendances du marché. Pour clarifier, celui-ci prend exemple sur Netflix et le modèle Free-to-Play qui sont arrivés sur Xbox 360 alors que ce n'était, à la base, pas prévu.
Quand nous avons sorti la Xbox 360, l'idée de Netflix n'existait pas. Le Free-to-Play n'était pas un modèle de jeu. À travers la vie de la Xbox 360, il y a eu beaucoup de changement sur le marché pour répondre à la demande et en fonction de ce qui se passe sur le marché.
Microsoft se dit donc prêt à ajouter de nouvelles fonctionnalités (à en juger par les exemples pris par Phil Spencer), mais il semble que les deux fondamentaux de la Xbox One que sont la connexion obligatoire et le contrôle de l'occasion ne seront PAS remis en question. L'évolution du marché (dans le sens d'évolution des besoins et demandes) sera par contre suivie par l'entreprise.
Alors que nous savons déjà qu'une connexion active toutes les 24 heures (minimum) est requise, la politique concernant la revente de copies physiques reste encore actuellement floue. Microsoft dit vouloir clarifier ladite politique ''plus tard'', ainsi, à part le fait que le constructeur souhaite effectuer une sorte de main-mise sur l'occasion, les modalités ne sont encore pas tout à fait définies. Les paris sont donc ouverts concernant les solutions envisagées par Microsoft dans le cadre de la vente de jeux d'occasion.
En conclusion, la firme de Redmond campe sur ses positions bien tranchées. Les mois à venir détermineront si, oui ou non, l'entreprise jadis fondée par Bill Gates a eu raison de continuer dans la voie du tout-numérique et du tout-le-temps-connecté.
Pas de changement pour l'instant, mais une leur d'espoir perdure pour ceux qui voient ces restrictions comme un frein à l'achat : après tout, si la tendance du marché est au boycott généralisé de la Xbox One, il y a fort à parier que Microsoft se fera un plaisir de revoir ses restrictions. En attendant, l'Américain reste inflexible.