La légalité du jailbreak avait été annoncé en 2010, mais sera-t-elle reporté cette année ?
L'Electronic Frontier Fundiation (EFF), est une fondation qui se bat pour les droits des utilisateurs dans le monde digital et de l'électronique. C'est notamment à eux que nous devons la légalisation du jailbreak aux USA le 27 juillet 2010. Seulement, tout comme le bail d'une location, cette loi a une limite de péremption et cette date fatidique arrive cette année. Si beaucoup voient 2012 comme une année maudite à tord ou à raison, il se pourrait en tout cas que ce soit la dernière année de légalité pour le jailbreak aux USA.
L'EFF est constitué de plusieurs membres fondateurs, avec parmi eux des avocats, des juges, des hommes d'affaires... Bref tout ce qui peut se faire de mieux pour défendre nos droits, ou plutôt les droits de nos amis américains. En France la législation reste assez floue en ce qui concerne ce point. Néanmoins, à partir du mois de juillet prochain, tout sera remis en question aux États-Unis. La fondation va remettre en avant le fait que n'importe qui ait le droit de développer et de diffuser un produit. Apple a pour habitude de filtrer énormément son magasin fétiche : l'App Store. Certains en sont contents et d'autres crient au scandale, car ils aimeraient, tout comme c'est possible sur l'Android Market, mettre leur produit en ligne. Même si la firme à la pomme est connue pour être stricte au moment du verdict de la validation d'une application, c'est ce comportement qui permet d'éviter bon nombre d'application ayant pour but d'arnaquer des clients. Le site officiel de l'EFF demande donc des témoignages de personnes ayant l'habitude de développer sur iPhone ou iPad afin de prouver que le jailbreak, même s'il cause l'annulation de la garantie, est une possibilité indispensable pour grand nombre d'utilisateurs. Pour les Français, c'est désormais Hadopi qui se charge du jailbreak, mais rien n'est encore réellement défini. En témoigne un article de Numérama d'aout 2010 :
Depuis la fusion entre l'ancienne Autorité de Régulation des Mesures Techniques (ARMT) créée par la loi DADVSI, et la nouvelle Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi), c'est désormais l'Hadopi qui est chargée de réguler l'interopérabilité.
Quoi qu'il en soit, nos confrères américains doivent attendre avec impatience la délibération du Copyright Office, autorité qui jugera si cette loi doit être reportée ou non, mais il y a fort à parier qu'Apple ne restera pas sans rien faire.