Comportements autodestructeurs, insultes racistes, vous pouvez vous aussi crier : « Mais c'était sûr en fait, c'était sûr ! »
Quand les choses vont mal, il faut agir, et ces derniers jours, Twitch a décidé de temporairement bannir deux streameurs français bien connus des spectateurs, à savoir Andréas « Sardoche » Honnet et Mickaël « Mickalow » Maruin. Mais les deux affaires n'ont rien à voir.
Sardoche est bien connu pour ses dérapages en direct sur Twitch, le joueur un peu trop passionné par League of Legends pique régulièrement d'énormes crises de nerfs en insultant les développeurs de Riot Games, mais plus récemment, il avait dépassé la limite en parlant, sous le coup de la colère, de suicide. Des propos d'autodestruction qui sont remontés jusqu'à Twitch, qui a décidé de bannir Sardoche pendant une semaine, afin qu'il se calme. Ce dernier a expliqué sur Twitter qu'il avait déjà commencé à se prendre en main, notamment en arrêtant de jouer en solo.
Concernant Mickalow, joueur professionnel chez Vitality, l'affaire est plus simple. Lors d'un récent live sur Call of Duty: Modern Warfare, le joueur a comparé un Opérateur du jeu à un gorille, une « blague » raciste que n'a pas du tout appréciée Twitch. La plateforme a décidé de bannir deux semaines Mickalow, mais ce dernier ne semble pas avoir conscience de la gravité de ses propos, il explique sur Twitter que la sanction lui semble très longue, et qu'il comprend « pourquoi les Streameurs/YTbeurs se limitent sur leurs propos » et « qu'on était en 2019 et que tout peut être mal perçu ». Avant de conclure :
Sachez que ça m'empêchera pas de garder le sourire et de rigoler pour rien comme un con désolé les haters rien ne changera ???? (oui car si j'ai pris un ban c'est parce qu'ils ont sautés sur l'occassion de cette blague déplacée pour me report)
— Mickalow (@Mickalow) November 6, 2019
Tout cela nous rappelle évidemment que Twitch, et Internet de manière générale, n'est pas un lieu de non-droit et que les internautes, vidéastes et spectateurs doivent rester dans les clous de la loi.