Les faits divers dramatiques autour des jeux vidéos sont récurrents ; cette fois, c'est un adolescent de 16 ans qui tue son propre frère pour pouvoir jouer à la PSPGo.
Dans le cas présent, c'est au Chili, à Santiago, que le drame s'est produit : un jeune chilien de 16 ans tue son grand frère à coup de couteau, voulant récupérer sa console. Il est cependant difficile de déterminer si les jeux vidéo ont une part de responsabilité dans ce fratricide.
En effet, Manuel venait d'allumer la console de jeu de son jeune frère pour se détendre, mais ce dernier lui a demandé de la lui rendre, voulant jouer lui aussi. Une bagarre a alors éclaté, le cadet est allé chercher un couteau dans la cuisine et a poignardé mortellement son aîné au thorax. Le mineur est maintenant en détention pour meurtre.
Les crimes commis par de jeunes adolescents suite à une addiction aux jeux vidéo sont récurrents et, malheureusement, il ne se passe jamais longtemps avant qu'une affaire de ce type fasse la une.
En y regardant de plus près, l'élément déclencheur des meurtres est toujours très anodin et se situe, en général, au niveau de la privation de jouer : une simple chose qui semble déclencher une démence meurtrière. Il est fort inquiétant qu'une cause comme cela puisse engendrer des conséquences aussi dramatiques.
Le deuxième point commun est la violence incroyable avec laquelle les meurtres sont perpétrés. Que ce soit avec une masse ou un couteau, les meurtriers semblent plonger dans une barbarie incontrôlable. Confondent-ils la réalité avec ce qu'ils voient dans les jeux ? Voilà une bonne question qu'il faut se poser.
Enfin, la dernière similitude est le fait que se sont très souvent les membres de la famille proche qui subissent cette rage meurtrière.
Le réalisme des jeux vidéo, si défoulant pour les adultes, semble causer de graves dégâts sur le mental de nos chers bambins et même si les incidents de ce genre restent encore très rares, il faudrait que les enfants soient plus surveillés et passent un temps plus raisonnable devant leur(s) console(s), et que l'on contrôle les réactions de colère ou d'énervement qui pourraient découler de ces trop longues sessions de jeu, afin d'empêcher ce genre de crime.