Être à la tête d'Apple est rentable.
En août 2011, Tim Cook reprenait les rênes d'Apple et en devenait son PDG, succédant ainsi au charismatique Steve Jobs, qui se retire alors en raison de ses problèmes de santé (qui entraîneront son décès peu de temps après). Aujourd'hui, il se trouve non seulement être à la tête d'une société plus riche que le pays dans lequel il se trouve, mais aussi le chef d'entreprise ayant les plus fortes compensations des États-Unis.
En effet, d'après CNBC, l'homme recevrait en moyenne 95 millions de dollars (74 millions d'euros) de compensation annuelle, se plaçant ainsi loin devant le numéro deux, Larry Ellison (PDG d'Oracle) et ses 70 millions de dollars (55 millions d'euros).
Cette rémunération est rendue possible grâce aux chiffres impressionnants de la firme qui réalisait un bénéfice net de 8,2 milliards de dollars (6,4 milliards d'euros) lors du troisième trimestre, soit une hausse de 24 % par rapport à l'année précédente.
À titre de comparaison, Steve Jobs, estimant sa fortune déjà suffisante, avait décidé de ne se verser qu'un dollar symbolique par an de salaire.