Des études démontrent que l'utilisation du téléphone portable pourrait être à l'origine d'un cancer.
La réflexion, principalement basée sur des études épidémiologiques montrant qu’un risque accru de gliome, un type de cancer du cerveau, pouvait être associé à l’usage du téléphone portable. D’après Jonathan Samet, président du groupe d’experts du CICR (Comité International de la Croix-Rouge), cela signifie qu’il faut surveiller de près, le lien, entre les téléphones portables et le risque de cancer.
Des recherches complémentaires devraient être menées afin de déterminer l’impact des téléphones portables sur l’organisme.
Pour l’instant, selon le docteur Straif, responsable du programme des monographies consacrées au risque cancérogène au CIRC, le niveau de preuve d’une association entre l’usage de la téléphonie mobile et le risque de cancer est comparable à celui existant pour les pesticides ou les expositions professionnelles dans le cadre du nettoyage à sec.
Toujours selon les membres du CIRC et d’après l’OMS, Organisation mondiale de la santé, qui se base sur plusieurs études scientifiques, assez de preuves ont été réunies pour pouvoir classer les ondes électromagnétiques de radio fréquence dans le groupe B2, qui signifie que les agents sont considérés comme des cancérogènes possibles pour l’homme.
Il est donc important de prendre en compte, qu’en sept ans, les technologies mobiles ont évolués, principalement au niveau du débit d’absorption spécifique (DAS) des téléphones mobiles qui s’est vu réduit.
Comme le proverbe dit, il vaut mieux prévenir que guérir. Malgré l’inquiétude grandissante chez bon nombre d’utilisateurs, il est difficilement imaginable que les personnes possédant un smartphone, qui sont de plus en plus nombreuses, se séparent de leur appareil.
Pour tenter de diminuer l’exposition, il est recommandé d’utiliser un kit mains libres ou une communication par SMS.
En attendant d’avoir de réels résultats sur ces études, l’agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (anses) poursuit des travaux sur le sujet, dans le but de cibler les modes de consommation du téléphone portable par les Français, mais également de déterminer s’il existe un lien direct entre l’utilisation du mobile et les cancers du cerveau.