Steam : le tribunal de Paris ordonne l'autorisation de pouvoir revendre ses jeux, Valve répond
par Amaury M.UFC-Que Choisir a gagné son combat, ou du moins la première bataille, car l'affaire ne va évidemment pas en rester là.
En décembre 2015, l'association UFC-Que Choisir assignait en justice Valve, propriétaire de la plateforme Steam, l'accusant notamment d'empêcher la revente de ses jeux numériques. L'affaire n'a pas été oubliée malgré les années.
Comme l'annonce UFC-Que Choisir, le tribunal de Grande Instance de Paris a donné raison à l'association et déclare que Valve « ne peut plus s’opposer à la revente de cette copie (ou exemplaire) même si l’achat initial est réalisé par voie de téléchargement ». UFC-Que Choisir affirme que « Valve devra repenser sa plateforme pour permettre à ses utilisateurs de revendre leurs contenus » pour s'accorder avec la décision du tribunal français, et espère que cette décision pourra faire jurisprudence dans le domaine de la revente de jeux dématérialisés.
Mais de son côté, Valve n'a que faire de cette décision, comme l'a affirmé fermement le directeur du marketing Doug Lombardi à PC Gamer :
Nous sommes en désaccord avec la décision du tribunal de première instance de Paris et allons faire appel. La décision n'aura aucun effet sur Steam tant que l'affaire est en appel.
Vous l'aurez compris, le bras de fer entre UFC-Que Choisir et Valve est loin d'être terminé, et même si la décision en appel reste la même, il y a de fortes chances que la firme de Gabe Newell ne fasse que sortir le chéquier pour payer l'amende, comme il l'a déjà fait pour son non-respect du code de la consommation.