Les zombies ne sont pas si lents.
Douze jours, c’est le temps qu’il aura fallu entre la sortie de State of Decay, le 5 juin 2013, et les 500 000 unités vendues sur le Xbox LIVE Arcade le 17 juin 2013, ce qui en fait la licence originale s’étant le plus vendue, mais aussi le plus rapidement de l'histoire de la plateforme de téléchargement de Microsoft.
L’occasion pour Jeff Strain, le créateur et producteur exécutif d’Undead Labs, de répondre à quelques questions de la part du constructeur américain. De quoi en apprendre un peu plus sur l’orientation voulue par les développeurs, ainsi que ce que l’avenir réserve à la franchise :
Microsoft : Donc cela fait un demi-million de téléchargements en peu de temps. Vous vous attendiez à autant de succès ?
Jeff Strain : Nous ne savions pas à quoi nous attendre. State of Decay casse beaucoup de règles. La mort permanente, le changement de personnage, la gestion des "sentiments" des autres survivants, la progression hors-ligne - ce sont des choses que les développeurs évitent généralement, mais nous avons pensé qu’il s’agissait d'éléments indispensables à une véritable expérience de survie. Nous sommes ravis et très touchés que les joueurs se tournent vers notre jeu. Battre le record de vente est incroyable, mais ce dont nous sommes le plus fiers, c’est que ceux ayant acheté le jeu ont passé énormément de temps sur celui-ci. C’est pour cela que nous faisons ce que nous faisons, et c’est ce qui nous pousse à continuer de le faire.
Microsoft : Pourquoi les zombies ?
Jeff Strain : Nous sommes des grands fans des zombies. Il y a des jeux de zombie fantastiques sur le marché, mais nous sentions que la véritable essence de ce genre n’avait pas encore été exploitée. Le genre zombie n’est pas uniquement sur les zombies, ni juste survivre aux zombies. Les plus grands films de zombies sont basés sur les choix que les gens font quand la sécurité et la familiarité du monde moderne sont révolues. Ces films ne traitent pas d'un héros fauchant les zombies à la chaîne, ils sont sur des gens comme vous et moi, jetés dans un monde où chaque décision est une question de vie ou de mort, en essayant de comprendre si l’altruisme et notre instinct de survie personnel peuvent coexister. Nous voulions faire un jeu qui illustre la base du genre - un jeu à propos des choix et des conséquences.
Microsoft : Quel est le futur pour State of Decay ?
Jeff Strain : Nous travaillons actuellement sur la version PC pour une sortie sur Steam. Heureusement, elle est en développement aux côtés de la version Xbox 360 depuis le premier jour, donc nous avons juste besoin d’intégrer la plateforme Steam et ajouter le support natif pour le clavier et la souris. Nous allons également continuer à proposer des mises à jour du titre aussi rapidement que possible pour affiner l’équilibre du jeu et corriger les bugs.
Au-delà de la version PC, nous avons des plans pour l’avenir de State of Decay. Il y a un moteur de simulation d’un monde incroyablement sophistiqué - nous l’appelons FateEngine - et cela nous donne une plateforme pour faire encore plus avec le jeu. Pour commencer, je peux vous dire que nous travaillons sur un monde ouvert conçu pour être une simulation de survie pure. Au-delà, tout ce que je peux dire, c’est que nous regardons attentivement ce que les fans demandent, et leurs besoins nous guident pour nos priorités sur le développement.
Il faudra donc s'attendre à encore plus de survie à l'avenir de la part d'Undead Labs. En attendant d'en apprendre plus sur ce qu'ils nous réservent, State of Decay est disponible dans une version d'essai gratuite, ou en version complète pour 1600 
/ 19,20 € en exclusivité sur le Xbox LIVE Arcade.
