Le constructeur japonais dégringole, tandis que les autres studios d'édition et développement grimpent doucement.
En 2020, Microsoft avait frappé fort en annonçant le rachat de ZeniMax Media, maison-mère de Bethesda, mais personne n'était préparé au rachat d'Activision-Blizzard. Et pourtant, le géant américain s'est offert les développeurs de Call of Duty, Warcraft et Overwatch, contre la modique somme de 68,7 milliards de dollars.
Bien évidemment, cela n'est pas encore totalement conclut, Microsoft a encore pas mal de papiers à remplir pour officialiser ce rachat, mais cette annonce a eu l'effet d'un coup de massue pour la concurrence. Sony, constructeur des PlayStation, a ainsi vu son action en bourse chuter de 13 % hier, perdant 20 milliards de dollars en valeur sur l'indice Nikkei, utilisé pour rappel au Japon. Tout cela reste virtuel, l'action va sans aucun doute remonter dans les prochains jours, mais il est clair que les experts du marché voient d'un très bon œil la stratégie de Microsoft, opposée à celle de Sony, qui est toujours de vendre des consoles et des jeux physiques. Même si le géant japonais a d'autres branches, la section jeux vidéo représente 30 % des revenus de Sony.
Chez les autres éditeurs, il y a aussi du mouvement. Microsoft s'étant payé l'un des plus gros éditeurs au monde, les experts imaginent déjà le rachat d'autres studios, et cela fait grimper leur valeur en bourse. Capcom a ainsi pris 4,5 %, Electronic Arts 2,6 %, Square Enix 3,7 % et Ubisoft 4 %, car tout le monde se demande maintenant quel sera le prochain studio racheté par Microsoft. Vous pouvez pour rappel vous abonner au PC/Xbox Game Pass via Amazon.
Clint008 Rédacteur - Testeur |