Plus c'est gros, meilleur c'est ?
La taille de l'écran sur un smartphone est une question qui porte à polémique. Certains le préfèrent petit, pour réduire l'encombrement, d'autres l'aiment démesuré, pour profiter pleinement du contenu multimédia HD et de la navigation internet. Quoi qu'il en soit, une chose est sûre, le marché tend à diversifier les tailles et tâtonne pour trouver le bon compromis. Preuve en est avec les nouveaux terminaux comme le GALAXY Mega ou le Xperia Z Ultra et leur écran de 6,4 pouces.
Régulièrement, les résultats d'études sont publiés afin de se faire une idée de l'opinion publique à ce sujet, et c'est le cas une nouvelle fois avec les chiffres de vente des smartphones Android aux États-Unis sur le deuxième trimestre 2013, recueillis par Kantar Worldpanel ComTech. Ainsi, 40 % des terminaux vendus sur la période possèdent un écran entre 4,5 et 4,9 pouces et 15 % dépassent cette dimension. À titre de comparaison, la fourchette 4 à 4,4 pouces concerne 29 % de smartphones, contre 61 % sur la même période l'année précédente. Enfin, les appareils de moins de 4 pouces ne représentent que 16 % des ventes.
Pour mémoire, l'iPhone - dont les stocks ne sont pas comptés ici - présentait un affichage d'une diagonale de 3,5 pouces, jusqu'au passage à l'iPhone 5 qui est passé à 4 pouces. Dans un cas comme dans l'autre, il est amusant de voir qu'il ne s'agit pas de la majorité. Bien entendu, le fait que les produits iOS ne soient pas inclus dans ces résultats biaise fortement la vision globale des choses, beaucoup d'utilisateurs se dirigeant vers Android justement pour avoir un affichage plus grand. En outre, il est quasi nécessaire aujourd'hui de s'orienter vers une taille d'écran entre 4,5 et 5 pouces pour obtenir un androphone haut de gamme. GALAXY S4, HTC One, Xperia Z et Nexus 4 entrent tous dans cette fourchette par exemple et représentent à eux seuls une grande partie des ventes.
Néanmoins, même si ce passage est poussé par les constructeurs, beaucoup d'utilisateurs d'écrans de "grande" taille seront d'accord pour dire que l'essayer, c'est l'adopter, et qu'il est difficile de revenir en arrière une fois que l'on y a goûté.