Après la dernière décennie en demi-teinte, SEGA semble avoir réfléchi à ses actions et envisage de faire mieux à l'avenir.
À part de bons jeux de temps en temps, souvent en tant qu'éditeur, comme Alien: Isolation, SEGA n'est plus que l'ombre de lui-même, surtout en prenant en compte les deux dernières décennies où l'éditeur n'a fait qu'accoucher de jeux Sonic médiocres.
Entre les franchises qui valent de l'or, mais qui prennent la poussière (Virtua Fighter / Shenmue), les jeux non-traduits (Valkyria Chronicles 2/3, Phantasy Star Online 2, Shining Force), et la qualité discutable des productions récentes (Sonic Boom), autant dire que SEGA n'a pas vraiment la cote auprès des joueurs d'aujourd'hui, et cela se comprend.
Le premier pas vers la résolution d'un problème, c'est de reconnaître son existence. Et Hajime Satomi, PDG de SEGA, est bien conscient de ce fait comme le prouvent ses déclarations sans appel à Famitsu.
J'ai parlé aux employés et leur ait dit qu'il faudrait faire attention à la qualité de nos productions, surtout en Amérique et en Europe, alors que nous nous soucions plus auparavant des dates. Je pense que si nous ne pouvons pas maintenir une certaine qualité, il est mieux de ne rien sortir du tout. Nous avons fait du mieux que nous pouvions pour établir une relation de confiance avec les fans les plus âgés de SEGA, mais avec le recul, nous avons trahi cette confiance.
SEGA dans les années 90 était une marque, mais après, nous avons perdu cette confiance, et il n'en est resté qu'une réputation. Pour cette raison, nous aimerions regagner le cœur de nos clients et devenir, à nouveau, une marque.
SEGA a cité Atlus comme exemple d'une entreprise dirigée vers le marché occidental, un exemple dont l'entreprise compte s'inspirer. Même s'il ne s'agit là que de paroles, il est bon de voir que SEGA réalise dans quelle situation l'entreprise se trouve. Maintenant, il ne reste plus qu'à agir !
Lors du TGS, qui arrive à grands pas (18 au 20 septembre), SEGA montrera même un jeu console. Suspense !