L'un des jeux multijoueur de l'année voit son développement chahuté.
En chantier depuis quelque temps déjà, Human Element avait fait forte impression aux Game Awards avec une premère bande-annonce efficace. Le titre de Robotoki s'était alors introduit comme un jeu d'action exclusivement multijoueur, avec des chasseurs qui affrontent des morts-vivants, capables de faire rallier les humains à leur cause d'une simple morsure. Les mots de Robert Bowling, ancien community manager pour Call of Duty, laissait alors présager le meilleur. Mais le monsieur et son studio viennent d'être rattrapés par la dure réalité du marché.
Robert Bowling annonçait en effet en novembre que Nexon avait rompu son contrat avec les développeurs, mais qu'un nouvel éditeur devait être révélé dans les semaines qui suivaient, probablement car les modalités de la reprise du projet n'avaient pas été finalisées. Malheureusement, la révélation n'a jamais eu lieu, et aucun éditeur n'a donné son accord et ses fonds pour l'édition du jeu, forçant Robotoki a fermé ses portes cette semaine.
Cette semaine, nous avons cessé toute opération à Robotoki et le développement de Human Element est en hiatus. Nous étions en train de négocier un nouveau contrat d'édition pour cette version premium de Human Element, mais malheureusement, je n'ai pas été capable de continuer à financer le développement avec mes propres fonds avant que l'accord ne soit finalisé.
Vous l'aurez compris, si la structure Robotoki a dû fermer ses portes pour des raisons financières, le projet Human Element existe toujours. D'ailleurs, Robert Bowling ne semble pas alarmiste quant à l'arrivée prochaine d'un éditeur sur le projet, il annonce seulement que celle-ci n'est pas survenue suffisamment tôt pour que la transition se fasse sans problème. Si cette mystérieuse entreprise reprend bien le développement de Human Element prochainement, la casse ne devrait pas être si importante que ça pour les équipes et le titre.
Mise à jour - Ajout d'une vidéo commémorant les trois années d'activité du studio.