Adieu Day One, bonjour Call Of. Les menaces d'Activision n'auront pas empêché la sortie anticipée du jeu et à un prix canon. C'est la guerre ma bonne Lucette !
Il fallait que cela finisse par arriver, cette fois ce sont les grandes surfaces qui auront dégainé en premier, ou presque. Modern Warfare 3 est désormais en vente dans ces grands magasins et, comble de la satisfaction pour le consommateur, au prix cassé de 55 euros.
En général, ce sont les boutiques indépendantes qui arrivent à vendre les jeux avec de l'avance tandis que les enseignes spécialisées et les grandes surfaces sont respectueuses des dates de sorties. Ce fut encore le cas, il y a deux semaines, pour l'autre FPS de l'année, Battlefield 3. En effet, il se trouvait en boutique dès le lundi soir dans quelques points de vente et dans la majorité des autres dès le mardi matin sauf, bien sûr, chez Micromania, Games et les grandes surfaces où le titre a fait son apparition deux jours plus tard, voire trois.
Mais que fait la police ? Où sont les MP ? Que fait L'ONU ?
Il ne fallait pas être un grand devin, ni Michael Pachter, pour prévoir qu'en plus de casser les prix, les grandes surfaces finiraient par se moquer du day one imposé par l'éditeur. Pourtant, l'année dernière, alors que l'autorisation de vendre n'était pas tombée chez l'enseigne bleue, un de ces vendeurs, qui avait osé braver l'interdit, avait été licencié dans la foulée. Les temps changent ma bonne Lucette, les temps changent.
La guerre est donc déclarée et les enseignes spécialisées risquent d'en prendre un coup car avec 15 euros de moins et une sortie anticipée en grande surface, ils vont avoir du mal à expliquer à leurs clients l'intérêt d'acheter le titre chez eux.
Reste à voir quelle sera la réaction de l'éditeur face à cette sortie anticipée et s'il refusera, ou retardera, les réapprovisionnements des enseignes irrespectueuses.
Quoi qu'il en soit, cette guerre des dates et des prix ne peut faire que le bonheur des acheteurs et pouvoir profiter d'un long week-end de frag à 15 euros de moins, qui va s'en plaindre ?