Le géant va devoir cravacher pour retourner le marché à son avantage.
C'est lors d'une entrevue avec le magazine OXM que Phil Spencer a évoqué le cas du marché européen et notamment le fait qu'il soit "critique" pour Microsoft :
Nous avons notre partenariat avec Crytek, qui marche bien, qui est bien visible. Notre investissement dans les jeux first-party en Europe est critique. L'Europe est un marché critique pour nous et notre prochaine génération.
Je n'ai pas à vous montrer la carte - vous pouvez revenir en arrière et regarder la carte de la répartition des ventes de Xbox 360 et ce qu'elle donne - nous avons été très forts en Amérique du Nord et forts au Canada, nous avons aussi été forts au Royaume-Uni.
M. Spencer a souligné que la stratégie de Microsoft ne sera pas centrée sur les États-Unis et que s'il se penchait trop sur le marché nord-américain, M. Harrison serait là pour lui botter le derrière.
Nous allons lui donner les moyens pour le studio, lui donner les contacts avec l'équipe de vente sur le terrain, l'équipe de marketing et les connexions ici à Redmond pour nous mettre la tête à l'envers lorsque nous nous tournerons trop vers l'Amérique du Nord. Il pourrait me mettre un coup de pied dans la tête, il est très grand.
Aie
C'est vraiment important pour nous d'avoir un tel dirigeant en Europe, et Chris Lewis (NDLR : patron de Xbox Europe) a fait un sacré travail pour nous avec plus de ventes et de présence, mais maintenant nous travaillons avec Phil, c'est le début d'un vrai partenariat dans lequel nous avons un regard sur tous les aspects de notre business.
Et spécifiquement, dans certains marchés de l'Europe du Sud, c'est vraiment important que nous élevions notre jeu par rapport à la concurrence, parce que c'est un territoire où il y a des opportunités pour nous.Touchons du bois, notre force aux États-Unis est une chose sur laquelle nous nous focaliserons, mais maintenant avec Phil à la tête de cette équipe en Europe sera un catalyseur, espérons pour nous que cela nous aidera encore plus en Europe.
Même si l'Europe devient une priorité pour Microsoft, notre marché est d'ores et déjà acquis par Sony et il sera très dur pour l'entreprise américaine de retourner la tendance à son avantage, à moins que Sony fasse encore plus d'erreurs qu'elle sur les attentes des consommateurs.