Michael Pachter : "Les DLC sur disques ne sont que pure gourmandise"
par Maxime Claudel"Mais les DLC sont une bonne chose..."
Dans son dernier numéro de Pach-Attack, Michael Pachter est notamment revenu sur l'une des affaires qui ont secoué le jeu vidéo il y a quelques semaines : les DLC sur disques de Street Fighter x Tekken.
S'il ne condamne pas les contenus additionnels (il parle même d'une aubaine pour offrir davantage d'heures de plaisir aux joueurs), il a néanmoins indiqué que les DLC bloqués sur DVD ou Blu-ray n'étaient qu'une "pure gourmandise" de la part des éditeurs. En ce sens, il comprend tout à fait ceux qui pestent sur cette stratégie. Selon lui, quand quelqu'un achète un jeu, il doit pouvoir jouir de l'ensemble des données présentes sur la galette.
Je pense que les DLC ont tellement de succès que les éditeurs ont besoin d'un point de départ et si vous les mettez sur les disques alors cela leur permet de les débloquer quand ils le veulent. Il y a quelques années, il n'y avait pas de DLC dans les six mois après le lancement d'un jeu et je crois que c'est Red Dead Redemption et Take Two qui ont dégainé les premiers en sortant des DLC un mois après la sortie du jeu et ce fut un gros succès. Maintenant, il y en a de plus en plus qui le font. Les DLC sont une bonne chose. Les jeux deviennent courts et ils permettent de garder les joueurs attentifs, c'est un deal profitable. Je ne crois pas que la façon de les délivrer importe tant que ça.
Michael Pachter a donc tendance à se contredire quand il parle de "gourmandise" et qu'il évoque "une façon de délivrer qui importe peu." Du reste, il estime qu'un joueur a le droit de pirater le jeu pour récupérer les DLC gratuitement, à partir du moment où il a payé le disque.
Vous possédez le jeu et je pense, théoriquement, que si vous êtes capable de craquer le code du DLC, vous pouvez y avoir accès sans payer. Et je ne suis même pas sûr que c'est du vol parce qu'en fait vous avez acheté le disque. C'est très proche du piratage légal.