"I'm a hero... alway was...always will be..."
Après des passages remarqués à l'E3 et à la Gamescom, Raiden n'a pas manqué le rendez-vous du Tokyo Game Show. Et pour marquer le coup, il s'est même paré d'une toute nouvelle démo de Metal Gear Rising: Revengeance, homologuée par papa Kojima himself. Quoi de neuf depuis juin, la saison des pastèques ?
Dans les travées du Makuhari Messe, nous avons eu droit à une vraie mission, avec briefing et tout le toutim. Ainsi, pendant que le QG explique ce qu'il faut faire à Raiden, ce dernier est propulsé vers sa destination via un mini-jet. Nul besoin de dire que ses premiers pas sur le sable chaud dégagent une classe à nulle autre pareille. Les effets d'eau qui ruissellent au ralenti sur son armure en métal et ses allures de poseurs feraient presque passer Dante pour de la pacotille tellement il inspire le respect en balançant son swag en pleine face. Le blondinet beau gosse de Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty a fait du chemin depuis qu'il a essayé - en vain à l'époque - de voler la vedette à Snake. Désormais, il peut se targuer d'être une gueule du jeu vidéo.
Côté gameplay, Metal Gear Rising: Revengeance ne ressemble à rien de ce que nous connaissons déjà. Au petit jeu des comparaisons, nous pourrions éventuellement le rapprocher d'un Bayonetta pour l'exigence de la partie beat them all (il demande un timing et une attention de tout instant) et d'un Vanquish pour la frénésie de l'action. D'ailleurs, certains mouvements, dans le sillage de la glissade ultra rapide, sont quelque peu repris du TPS à 1000 à l'heure de PlatinumGames. Le studio a donc puisé dans ses propres productions pour pondre un titre spectaculaire à bien des égards, où cela explose de partout et dans lequel la puissance et le character design du personne principal écrasent tout sur leur passage. Ou plutôt devrions-nous dire : tranchent tout sur leur passage (via ce fameux Blade Mode permettant de contrôler la direction du sabre au ralenti, au moyen d'une touche et du stick droit).
Le challenge est de taille dans Metal Gear Rising: Revengeance et, rapidement, les pauvres soldats cybernétiques laissent leur place à des Gekko. Naguère monstres bioniques à éviter (dans Metal Gear Solid 4: Guns of the Patriots NDLR), ils deviennent ici de la véritable chair à pâté, que Raiden peut porter et faire tournoyer à la demande. La machine à tuer n'a peur de rien et la multiplication des cibles est tout sauf un problème. Il faut dire qu'il a toute une panoplie de gadgets à sa disposition, de l'indispendable CODEC - une référence de plus à la saga des Metal Gear - à la vision spéciale octroyant la possibilité de voir la position des ennemis et leurs déplacements, même quand ils se trouvent derrière un mur (très pratique pour employer un peu de furtivité dans ce monde de brutes dopées aux circuits imprimés).
Enfin, cette présentation manette en mains se terminait sur un affrontement avec l'un des bosses qu'il faudra ajouter à son tableau de chasse. Il répond au doux nom de LQ-84i et possède l'apparence d'une panthère dont la queue se termine par une tronçonneuse. Pour le battre, il faut s'employer, entre esquive permanente, observation et recherche du moment idéal pour l'approcher et faire pleuvoir les coups. De sabre bien évidemment...