Voici notre déballage du nouveau MacBook Pro Reina en 13 pouces.
Tout d’abord, ce qui surprend c'est sa masse qui n'est pas si exagérée. Avec ses 1,57 kg, même s’il ne fait que 13 pouces et que d'autres ordinateurs de ce gabarit font mieux en terme de poids, avec son tout métal, il n'entre pas dans la démesure. Une sensation de solidité et de fiabilité se dégage de l'appareil dès la première prise en main. L'écran se soulève sans à-coups et d'une main, sans même avoir besoin de tenir la base. Le bord est d'ailleurs biseauté afin de pouvoir plus facilement soulever la dalle. Cette dernière ne s'enclenche pas dans un verrou ou ne se clipse pas, le blocage se fait de lui-même.
Un petit reproche tout de même sur les rebords se trouvant vers la zone où se poseront nos mains. Ils ne sont pas biseautés et sont peu agréables pour la paume de la main. En revanche, le gros trackpad présent en dessous du clavier est un vrai régal, tant par son toucher que par les gestures qu'il permet de délivrer.
Niveau performance, malgré le fait que le processeur Haswell soit bicœur (avec une émulation quatre cœurs), le tout ne souffre d'aucun lag, et ce même avec plus d'une dizaine d'applications ouvertes. Les compressions de fichiers sont rapides et la lecture de vidéos HD se fait très simplement et rapidement. Cela est dû en partie au GPU d'Intel qui, même s'il ne vaut pas encore une vraie carte graphique dédiée, se débrouille très bien et a des performances bien supérieures aux Intel HD 4000 utilisées dans la majorité des ultra-portables sur le marché.
Les 8 Go de RAM et le SSD apportent également leur pierre à l'édifice. En effet, le MacBook Pro démarre en un peu moins de 15 secondes et sort de veille quasi instantanément. En ce qui concerne l'OS à proprement parlé, il serait trop exhaustif de le détailler tant il diffère de celui de son adversaire direct. Néanmoins, de nombreuses manipulations qui ont fait la réussite de Windows sont également présentes ici, comme le fameux clic droit. L'App Store de Mac OS X est également un plus non négligeable, même si bien évidemment il est possible d'installer des logiciels téléchargés depuis son navigateur.
Concrètement, même s'il n'a pas pour vocation première de faire du jeu - bien qu'il fasse tourner des titres récents de façon correcte - ou des montages vidéos / photos ultras gourmands, il pourra satisfaire amplement ceux qui souhaitent s'en servir pour de la rédaction de texte, de la navigation internet, de la programmation grâce à son terminal UNIX intégré - mais plus limité que sur Ubuntu par exemple - et également pour le visionnage de vidéos en haute définition. Sans compter que l'écran Retina est un délice pour les yeux et qu'il sera compliqué, après une utilisation de moyenne durée, de retourner sur l'écran 1080p de PC sous Windows (bien que ce dernier gère des résolutions plus importantes).
Concrètement, cet ordinateur est une vraie réussite. Les seuls pouvant venir jouer dans sa cour sont les Lenovo Yoga 2 Pro ou encore le Chromebook Pixel, bien que ce dernier date déjà de plusieurs mois. D'autres bénéficiant d'un écran à grosse résolution arrivent de plus en plus, mais le niveau de finition reste bien moindre. La seule différence est que le MacBook Pro Retina vieillira mieux malgré son impossibilité à évoluer sur le plan hardware, tout étant soudé à la carte mère. Effectivement, outre le côté nettoyage physique, une grande partie des utilisateurs d'ordinateurs ne savent pas correctement entretenir leurs appareils sur le plan software via des formatages réguliers ou encore des scans fréquents. Sans oublier que la décote d'un Mac reste toujours beaucoup moins importante que celle d'un PC tournant sous l'OS fenêtré.
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Bon allez, vous l'avez déballé, vous l'avez matté... ça suffit maintenant, il faut me le rendre
Donné, c'est donné, reprendre, c''est volé ^^