« Le jeu vidéo, un jeu comme les autres ? », le bouquin qui met le jeu vidéo sur un divan
par Séverine N.Jean-Paul Santoro vient de publier son premier livre. Tu veux qu'on en parle ?
Votre bibliothèque, vous l’aimez, vous l’avez soigneusement sélectionnée chez le géant suédois de l’ameublement, chinée dans une brocante ou taxée à votre grand-mère. Vous voulez le meilleur pour elle, et du meilleur qui vous corresponde. Il n’y a qu’à voir les différents volets des Assassin's Creed soigneusement rangés, entre deux cartouches vintage de Mario, et le dernier Call of Duty. Ne cherchez plus, vous l’avez trouvé !
Nous vous présentons aujourd'hui « Le jeu vidéo, un jeu comme les autres ? », du Psychologue Clinicien Jean-Paul Santoro, qui rappelons-le, car nous en sommes pas peu fiers, est déjà intervenu sur notre site.
Jean-Paul Santoro nous ramène au jeu, à son histoire sociétale, à sa place dans nos familles et au rapport que nous entretenons avec lui. Suivant logiquement le développement des technologies, le jeu vidéo ne serait devenu qu’une extension prévisible de ce que nous avons toujours connu. Exit l’idée d’un objet maléfique qui pervertit nos enfants, le jeu vidéo devient le support du ludique. Pourquoi alors reçoit-il des critiques si violentes ? Pourquoi a-t-il été si compliqué de lui faire admettre sa place et son omniprésence actuelle ? Qu’en est-il de l’évolution du jeu ? De la place de la femme ? De l’utilisation qu’en font nos enfants et adolescents ? Autant de questions auxquelles l’auteur, avec sa double lecture de gamer et de psychologue, essaye de répondre.
Enfin un livre qui se veut clair sur le sujet, avec de vraies questions et réponses, qui même, si elles sortent des sentiers battus, nous rappellent qu’il est peut-être bien plus important aujourd’hui de s’interroger sur le « quoi » et le « comment » nous jouons plutôt que de condamner ce qui ne reste finalement qu’un média.
Nous recommandons ce livre, accessible et efficace, car il offre une grille de lecture fraiche et nouvelle, sur un débat où l’objectivité n’avait jusque-là pas toujours été présente.