Foi de Guerrilla Games.
Imaginez, l'espace d'un instant, que Killzone: Shadow Fall ne soit qu'un feu de paille, à l'instar de Killzone 2 à son époque (une baffe graphique, une promesse, une désillusion visuelle)... Ce serait une catastrophe pour la PlayStation 4 et surtout pour Guerrilla Games.
De fait, ce n'est pas surprenant de voir le studio assurer à l'audience que la présentation de Killzone: Shadow Fall était bel et bien "vraie" et qu'il n'y avait aucun doute à avoir là-dessus. Hermen Hulst, co-fondateur, a expliqué que ses équipes et lui avaient conscience du spectre Killzone 2 et qu'ils se devaient de faire les choses bien. Et, pour la petite histoire, ils ont beaucoup travaillé pour que la démonstration soit parfaite et sans bug, comme l'a indiqué Michiel Van Der Leeuw, le directeur technique.
Je pense que tout le monde avait ça en tête, il y avait tellement d'entrain pour faire les choses bien. Dans les derniers jours, nous avons rectifié trois bugs qui étaient très, très rares et qui n'arrivent qu'après une centaine de sessions test, mais nous savions qu'il y avait des bugs. Théoriquement, il y avait donc trois chances sur 100 que cela crashe. J'étais nerveux de voir Stephen en train de jouer sur scène et beaucoup de codeurs, regardant le stream depuis ici à Amsterdam, étaient aussi très nerveux. Mais nous y sommes parvenus.
Au final, Guerrilla Games est fier d'avoir vendu du rêve, du rêve qui semble être une réalité proche.