Que pense le géant français du streaming par rapport à l'arrivée d'Apple sur ce secteur ? La réponse ici.
Le streaming musical est une nouvelle façon d'écouter sa musique. Les fichiers sont de plus en plus lourds au fur et à mesure que leur qualité augmente et nos appareils ne disposent pas de mémoire de stockage illimitée. Un problème se posait afin d'y mettre nos photos, vidéo, jeux, etc. Depuis plusieurs années, des entreprises se sont donc intéressées à une manière d'écouter de la musique sans pour autant devoir la stocker sur l'appareil cible.
Deezer est une entreprise française pionnière dans ce domaine. Fondée en 2006, elle travaille avec 4 majors et 2000 labels indépendants afin de fournir près de 25 millions de titres à ses utilisateurs. Accessible dans 182 pays, elle attire 10 millions de visiteurs uniques par mois et 4 millions de personnes ont souscrit une offre Premium. À partir de 5 euros par mois, elle leur permet d’accéder à volonté à l’ensemble de l’offre sur tous les appareils numériques bénéficiant de l'application ou d'un navigateur web. C'est lors d'une interview à 01net que Simon Baldeyrou, l'actuel directeur général de l'entreprise, a répondu à des questions concernant l'arrivée d'Apple dans le secteur avec son iTunes Radio.
Dans un premier temps, le directeur de Deezer commence par indiquer que si de nombreux acteurs du web s'intéressent à ce système de musique en streaming, c'est qu'il est forcément bon et que c'est l'avenir. Il précise que deux modèles sont présents sur le marché : un modèle actif et un passif. Le premier correspond à l'écoute de la radio professionnelle numérique, qui gagne de l'argent grâce aux spots publicitaires. Le second modèle est l'écoute de ses morceaux favoris via une rémunération. Deezer possède les deux modes, et c'est ce qui fait sa force.
Lorsque nos confrères de 01net demandent à Simon Baldeyrou quel impact pourra avoir cette arrivée sur le marché, voici sa réponse :
Nous considérons que le lancement d'iTunes Radio - aujourd'hui aux États-Unis seulement - est une nouvelle positif et est le signe de la numérisation progressive de l'industrie musicale. Cela va contribuer à l'éducation du marché, qui est aujourd'hui déjà à majorité numérique aux États-Unis, mais qui n'est pas encore aussi développé dans tous les marchés.
Pour finir, le site demande au DG quel est l'enjeu pour les gens du web qui arrivent sur ce segment. Ce dernier répond que dans un premier temps, cela montre que leur vision du streaming était juste. Mais il précise qu'il ne peut pas réellement commenter l'optique des autres entreprises.
