Exynos VR : Samsung développe une gamme de casques autonomes
par Bérenger LieberUn casque VR autonome embarquant de puissantes technologies... Ça fait rêver.
Lors du MWCS 2017, le Mobile World Congress de Shanghai qui s'est tenu du 28 juin au 1er juillet, de nombreuses innovations ont été révélées. Entre autres, Samsung était présent avec un nouveau projet de casque VR.
Nommé Exynos VR III, il s'agit d'un prototype de dispositif autonome, c'est-à-dire un casque autosuffisant qui n'a pas besoin d'un hôte (smartphone ou PC) pour fonctionner. L'engin est doté d'une configuration semblable à nos terminaux haut de gamme. Il renferme un processeur hexa-core dont l'architecture est composée entre autres de deux cœurs maison Samsung M2 cadencés à 2,5 GHz et quatre cœurs ARM Cortex-A53 réglés à 1,7 GHz. Du côté graphique nous y retrouvons un GPU Mali-G71 MP20. Pour ce qui est de l'écran, les informations sont vagues, il est mentionné l'usage d'un double écran WQHD+ (2560 x 1440 pixels, comme le Galaxy S8) à 90 fps, également capable d'afficher de la 4K à 75 fps.
Une version Exynos VR II existe aussi, avec des caractéristiques techniques moindres : architecture CPU hexa-core composée d'un duo de Samsung M1 cadencé à 2,6 GHz et du quad-core C-A53 à 1,6 GHz, épaulé par de l'ARM Mali-TT880 MP12. Pour l'écran, c'est du double FHD à 90 fps ou de la 4K à 60 fps. Nous présumons que le casque blanc est l'Exynos VR I, certainement un modèle plus cheap et d'entrée de gamme, mais il est difficile d'en convenir à partir d'une seule photo.
Le casque embarque trois systèmes de reconnaissance de mouvements, au niveau des mains de l'utilisateur, mais aussi des expressions faciales et des yeux grâce à la technologie de suivi du regard développée par Visual Camp, une compagnie coréenne spécialisée dans l'eye tracking au sein des casques de type HMD comme ceux employés pour la VR. En outre, le procédé autorise un rendu à la volée en fonction de l'endroit où est concentré le regard de l'utilisateur. Cette technique est d'une importance cruciale pour ces engins miniatures, car le rendu est « partiel », seule la zone captée par les yeux est détaillée (le reste s'affiche en résolution inférieure). L'effet bonus est donc triplé : cela permet de ménager la puissance de calcul, éviter la surchauffe et de surcroit préserver les batteries.
Bien entendu, les Samsung Exynos VR ne sont encore que des objets en développement montrés ici à des fins de démonstration, il faudra attendre pour en savoir plus de la part du géant sud-coréen, notamment en ce qui concerne une éventuelle commercialisation.